Retour sur la condition ouvrière, Stéphane Béaud, Michel Pialoux, ouvrier moderne, classe ouvrière
Stéphane Beaud est un sociologue français, né le 29 novembre 1958 à Annecy. Il est le frère jumeau d'Olivier Beaud. Docteur en sociologie de l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS), il occupe la chaire de sociologie à l'École normale supérieure, où il a succédé à Christian Baudelot. Son travail porte principalement sur les transformations des milieux populaires dans la France contemporaine. Stéphane Beaud est professeur de sociologie à l'Université de Nantes. Il a travaillé, à partir d'enquêtes de terrain, sur les transformations du monde ouvrier et des classes populaires.
[...] C'est bien ce que montre ce texte. Lecture de presse Source : France Politique, "Élections législatives 2007 Laurent de Boissieu, Lundi 06 avril 2009 Dans cet article, on nous montre les résultats nationaux des éléctions législatives au premier tour. Le résultat qui nous intéresse alors et qui trouve tout un intérêt à être mis en relation avec le texte étudié est celui de la Lutte Ouvrière. En effet, nous voyons ici que leurs voix (218 233) représentaient seulement 0,86% du suffrage universel ce qui est extrêmement peu par rapport à certains partis. [...]
[...] En effet, on distingue deux groupes : les ouvriers un minimum qualifiés et les ouvriers non qualifiés. On a donc d'une part des ouvriers qui ne se considèrent pas comme tel et qui parlent de premier emploi d'insertion et d'une autre on a les ouvriers qui font ça par défaut car ils n'ont guère d'autres choix. Ceci empêche donc de parler de classe ouvrière Lecture du cours Nous avons vu en cours d'introduction à la sociologie générale que les mouvements collectifs parlent au nom d'identités culturelles, de groupes d'intérêt, de minorités, de genres . [...]
[...] TD : Auteurs et Textes Stéphane Béaud, Michel Pialoux, Retour sur la condition ouvrière (1999) Lecture du texte Présentation des auteurs (biographie, bibliographie) Stéphane Beaud est un sociologue français, né le 29 novembre 1958 à Annecy. Il est le frère jumeau d'Olivier Beaud. Docteur en sociologie de l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS), il occupe la chaire de sociologie à l'École normale supérieure, où il a succédé à Christian Baudelot. Son travail porte principalement sur les transformations des milieux populaires dans la France contemporaine. Stéphane Beaud est professeur de sociologie à l'Université de Nantes. Il a travaillé, à partir d'enquêtes de terrain, sur les transformations du monde ouvrier et des classes populaires. [...]
[...] Ainsi, les ouvriers sont invisibles. Nous pouvons dire cela car leur nombre a fortement diminué et ils ont perdu de leur légitimité (ils ne sont pratiquement plus représentés par les syndicats et nous pouvons aussi le constater avec les faibles votent qu'obtient la lutte ouvrière en politique) et à un tel point qu'ils rendent indifférents les patrons qui n'ont plus peur d'eux. Les ouvriers ont, d'une certaine manière, disparu du paysage social ; désormais, lorsqu'on va à leur rencontre, c'est soit pour faire revivre la mémoire ouvrière, soit pour étudier, avec inquiétude et dans la précipitation, l'énigme du vote ouvrier en faveur du Front National Quelles sont les caractéristiques de l'ouvrier moderne ? [...]
[...] Il a écrit quelques oeuvres dont : avec Stéphane Béaud, Retour sur la condition ouvrière : enquête aux usines Peugeot de Sochaux-Montbéliard (1999) avec Stéphane Béaud, Violences urbaines, violence sociale : genèse des nouvelles classes dangereuses (2003) Assiste-t-on à la disparition de la classe ouvrière ? Pourquoi peut-on parler de l'invisibilité des ouvriers ? La classe ouvrière a en quelque sorte disparue dans la mesure où l'industrialisation est beaucoup moins importante qu'autrefois du fait de la montée de la tertiarisation. [...]
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