Rénovation urbaine et changement social, Henri Coing, instance de socialisation, quartier, groupe ouvrier, rénovation urbaine
Les ouvriers habitant dans l'îlot 4 comparent leur quartier à un petit village. En effet, tout le monde s'y connaît est c'est pour cette raison que la solidarité y est une valeur dominante. Ayant les mêmes conditions de vie et les mêmes buts, ces individus n'hésitent pas à apporter leur aide aux personnes en difficultés. De plus, il y a véritablement un lien entre leur attitude et leur appartenance au monde ouvrier, il existe une manière de vivre propre au quartier. Ceci peut s'expliquer par le fait que « implicites ou explicites, se dégageait des normes de conduite, des modèles de comportement, un savoir-vivre, et toute une hiérarchie de valeurs » au sein de cette communauté. Nous pouvons ajouter que c'est la simplicité qui prime, contrairement au maniérisme des beaux quartiers, et qu'« on ne juge pas un homme sur son apparence », « pas plus que sur les bonnes manières ». Les individus vivant ici considèrent que faire des façons est plus répréhensible que de se conduire sans gênes, le naturel et l'authenticité sont favorisés à la retenue, caractéristique des quartiers bourgeois. Le quartier ouvrier est donc véritablement une instance de socialisation, car il donne aux individus des normes auxquelles se référer pour orienter leur comportement. De plus, cet espace est la continuité de l'habitat, c'est pour cette raison que les habitants se sentent chez eux même à l'extérieur, non pas forcément entourés de leur famille, mais simplement de voisins et d'amis.
[...] Le quartier est fortement marqué par ses habitants d'origine ouvrière, car par exemple, le quartier ( . ) c'est faire un bloc lorsque la situation l'exige En effet, ce n'est pas tant dans sa construction en lui même que cet espace est marqué, mais plutôt par l'animation et le mouvement de la rue Le quartier est le reflet des individus y vivant, puisque c'est leur simple présence qui le gravent. C'est la familiarité d'un coin où tous le monde se connaît qui caractérise cet espace avec des attitudes festives et bruyantes, remplissant le quartier de toute part. [...]
[...] Quels sont les objectifs, les moyens et les méthodes ? A partir du texte d'Henri Coing, formuler des hypothèses à propos des effets de ce PNRU sur les ménages ? [...]
[...] Avant, être ouvrier était le statut donné par les rapports sociaux de production, et cette appartenance à un groupe social signifiait l'adhésion à un système de valeur. Cependant, l'apparition de nouveaux biens désirables avec la construction d'immeubles modernes, est venu perturber l'ordre ancien. En effet, le monde ouvrier connaît une différenciation progressive des modes de vie, et deux groupes se forment : Celui regroupant les individus en quête de modernité, et ceux qui continuent à valoriser les traditions ouvrières. Prenons l'exemple du travail des femmes : d'un côté, les ouvriers ancrés dans le passé pensent que la place de la femme est à la maison, et voit pour elles le travail comme une contrainte, alors que les plus modernes pensent que c'est une ouverture et un moyen de s'affirmer. [...]
[...] Metzler Cécile et Bertrand Amandine L2 Sciences Sociales Texte à travailler : Henri Coing, Rénovation urbaine et changement social Partie I. Le poids du passé (p.1 à Relevez les différentes manières dont le quartier est une instance de socialisation. Les ouvriers habitant dans l'îlot 4 comparent leur quartier à un petit village. En effet, tout le monde s'y connaît est c'est pour cette raison que la solidarité y est une valeur dominante. Ayant les mêmes conditions de vie et les mêmes buts, ces individus n'hésitent pas à apporter leur aide aux personnes en difficultés. [...]
[...] Pour finir, la rénovation [urbaine] est une chance qui s'offre à ceux qui sont capables de s'en saisir mais est également le fait qui contribue à rendre le fossé entre tradition et modernité infranchissable. L'importance du facteur financier écarte les plus pauvres du rêve des grands ensembles derniers- cris, provoquant ainsi une division de la classe ouvrière, laissant une partie de cette dernière coincée dans la tradition contre leur gré. Ces évolutions [de comportement] se sont produites à l'occasion du remodelage du quartier et nous pouvons donc dire que le mode de vie ouvrier n'existe plus. [...]
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