Pour un étudiant français en droit du travail, il est intéressant d'aborder la problématique des relations sociales en Europe afin de dépasser les à priori, les visions caricaturales relatifs aux institutions que sont les syndicats.
Ayant grandi dans un climat riche en événements, réactions au plan Juppé de 1995, arrivée sur le marché du travail des 35 heures en 2000 et plus récemment le soulèvement massif contre le Contrat Première Embauche, l'appréhension d'une autre conception du mouvement syndicaliste s'avère enrichissante et agréable.
Les auteurs en décrivant ces dites relations, démontrent que syndicat ne rime pas forcement avec conflictualité, lutte des classes, collaboration étroite avec les partis politiques, taux de syndicalisation faible…
Ceci fera ainsi l'objet de notre approche critique suivante, où la description de relations sociales utopiques risque de se présenter…
[...] De plus une problématique s'est construite autour de cette notion : celle du service minimum. Parmi toutes les thèses étudiées, une d'entre elles me parait devoir être mis en avant : le modèle italien antérieur à l'arrivée au pouvoir de Berlusconi. Même si cette théorie est aujourd'hui contournée il est louable de s'en inspirer afin de la rétablir tout en la perfectionnant. L'existence d'une institution ad hoc contrôlant la légitimité des conflits (tout en n'hésitant pas à sanctionner les abus et les illégalités) et veillant au respect d'un service minimum dans les secteurs-clés de la société (santé, transport en commun, éducation ) est à exploiter. [...]
[...] Espérons que le CES parviendra à ralentir l'aspect néo- libéral de la politique économique de l'UE pour privilégier une meilleure prise en considération du social (surtout avec le passage à 27 membres le 01 janvier 2007 ) Au final paraphrasons les propos de Marx : Peuple de tout pays unissez vous mais unissez vous dans un syndicat européen ouvert au dialogue social, ouvert à la modernité, ouvert à l'évolution du travail, un syndicat utopique. Cass. Soc décembre 2006, 05- Sté AXA France Vie Fédération des employés et cadre Force ouvrière. Projet de loi de modernisation du dialogue social, adopté le 17 janvier 2007, Article L. [...]
[...] D'un point de vue managérial il est intéressant de faire participer les salariés aux décisions susceptibles de les concerner afin qu'elle soient plus aisément applicables appliquées) par la suite et qu'elles ne créent point de situations conflictuelles. Cette conception n'est que pure logique déductive. Par la suite le mode de participation est à discuter même si une pratique modérée de l'actionnariat semble être largement envisageable ainsi, bien entendu que le recours aux mécanismes habituels de participation et d'intéressement. Mais pour cela les réticences des salariés (et des syndicats) et des employeurs doivent être dépassées ! [...]
[...] Les esprits latins seraient-ils à même à faire des concessions afin de se rapprocher de ce très bon exemple ? Les mentalités suédoises sont-elles si particulières et si divergentes des autres existantes en Europe ? Au surplus il est nécessaire de s'interroger en Europe sur les facteurs à retenir pour déterminer la notion de représentativité. Il serait louable qu'une certaine uniformité se présente en Europe ; en espérant que le CES y parvienne. En attendant il convient de mettre de côté le recours au taux de syndicalisation puisque la société moderne (à quelques exceptions près dont le bon élève suédois) tend plus vers un individualisme que vers une défense collective des intérêts des salariés. [...]
[...] Les discussions actuelles en France vont agréablement dans ce sens. Ainsi il est prévu un nouvel article au code du travail disposant que Tout projet de réforme envisagé par le Gouvernement qui porte sur les relations individuelles et collectives du travail, l'emploi et la formation professionnelle et qui relève du champ de la négociation nationale et interprofessionnelle fait l'objet d'une concertation préalable avec les organisations syndicales de salariés et d'employeurs représentatives au niveau national et interprofessionnel en vue de l'ouverture éventuelle d'une telle négociation IV : Vers la création d'un syndicalisme européen homogène ? [...]
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