Flux de voyageurs, traffic ferroviaire, théorie de la régulation sociale, organisation des gares, Gares & Connexions, circulation ferroviaire, portes d'embarquement, plan Vigipirate, suivi et d'analyse des flux, SNCF, transports en commun
L'article « la régulation ordinaire des flux de voyageurs en gare : l'infrastructure à l'épreuve permanente » a été écrit par Thomas Moroni et publié dans la revue « Flux ».
En premier lieu, l'auteur souligne que la régulation des flux de voyageurs est un défi constant pour les gares. Moroni examine comment les infrastructures des gares sont conçues pour gérer ces flux, ainsi que les contraintes qui limitent leur efficacité.
[...] Les exploitants de Montparnasse ont enregistré 332 procédures de bagages abandonnés entre mai et juillet 2021, dont 12% ont nécessité l'intervention de la police et la moitié ont nécessité l'intervention de l'équipe de déminage. Les gestionnaires de gare tentent de trouver un équilibre entre la sécurité et la fluidité des activités ferroviaires en France. Les défis liés à la régulation des flux Avec l'augmentation du trafic ferroviaire, la gestion des flux est devenue cruciale pour optimiser la capacité des transports ferrés et éviter les perturbations de l'infrastructure. [...]
[...] Cette réforme a conduit à des divers changements, notamment dans la gestion de la circulation ferroviaire dans les gares, qui était détenue par les transporteurs. Par exemple, les gestionnaires de plateformes sont maintenant responsables de la régulation des gares et ont vu leur rôle élargi pour inclure la production ferroviaire. La production de ces règles relève d'une forme de « régulation conjointe » entre la direction centrale de Gares & Connexions et les équipes d'exploitation locale. Toujours dans l'optique de régulation, le groupe SNCF a déployé des « portes d'embarquement » depuis 2017 pour automatiser le contrôle des titres de transport sur les trains grandes lignes et réduire la fraude dans les trains. [...]
[...] Dans la gare Montparnasse et la gare de Lyon, ils s'en servent quotidiennement pour maintenir la fluidité de la gare et rétablir le fonctionnement de la production. La pratique amène à la réduction de l'ampleur de la perturbation. Cependant, les transporteurs ne sont pas entièrement satisfaits de cette nouvelle procédure. En effet, la procédure est basée sur la "règle de capacité", qui définit pour chaque quai le nombre maximal. Les transporteurs ne peuvent donc pas autoriser l'embarquement de certains passagers en premier, par exemple ceux ayant une correspondance urgente, sans que cela ne compte comme faisant partie du nombre maximal autorisé. [...]
[...] De plus, la régulation des flux de voyageurs caractérise l'activité de maintenance des gares et met en valeur un travail ordinaire, invisible aux yeux des usagers. Les exploitants de gare se positionnent comme des acteurs à part entière dans la production ferroviaire. La régulation du système demeure marquée par les impératifs de la circulation, mais les exploitants travaillent pour intégrer la gestion des flux de voyageurs dans la production. La régulation ordinaire de l'infrastructure relève bien d'opérations de maintenance qui préservent la continuité de la mise en relation essentielle pour le fonctionnement des transports en commun. [...]
[...] Des procédures plus ou moins applicables Cette régulation amène à une fluidité dans les gares ferroviaires, qui est essentielle pour maintenir les horaires de train et accueillir les passagers. Les perturbations mineures sont gérées par les équipes de régulateurs de trafic. La création de Gares & Connexions en 2009 a changé la responsabilité des opérations, la structuration des activités et l'organisation des gares. En 2020, la loi du nouveau pacte ferroviaire a consolidé la libéralisation du marché et a réformé l'organisation de la SNCF pour mieux séparer la gestion des infrastructures des activités de transport. [...]
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