Régine Sirota est Professeure de sociologie à l'Université Paris V Descartes et chercheuse au CNRS. Elle est spécialisée en sociologie de l'éducation, et plus particulièrement en sociologie de l'enfance. Elle a dernièrement travaillé sur les civilités de l'enfance contemporaine, notamment dans le cadre des anniversaires.
L'école primaire au quotidien est une de ses premières publications. Elle traite de la problématique de l'échec scolaire, largement étudiée dans la vingtaine d'années précédant la publication de son ouvrage, mais jamais dans sa quotidienneté. Régine Sirota a donc pour but d'identifier les phénomènes de réussite ou d'échec scolaire dans leur quotidienneté. Selon elle, c'est avant tout dans la quotidienneté du temps scolaire que se constituent échec et réussite scolaires, une situation dont elle aimerait saisir la dynamique. Pour ce faire, elle a effectué une des premières enquêtes microsociologiques par observation, auprès de 7 classes de CM1, à l'aide de deux collègues.
[...] Le questionnement de l'auteur, préalable à l'enquête Comme nous l'avons dit précédemment, Régine Sirota souhaite expliquer l'échec ou la réussite scolaire en étudiant la classe dans sa quotidienneté. Dans un premier chapitre, l'auteur prend soin de situer l'objet de sa recherche dans le champ des sciences de l'éducation. Elle s'interroge sur la place de la classe comme objet d'étude en sociologie, constatant que celle-ci est longtemps restée une boîte noire pour la sociologie française, puis présente les apports de la sociologie britannique, de l'anthropologie américaine, de l'ethnologie et de la nouvelle sociologie française depuis les années 80 en la matière. [...]
[...] On constate donc une forte corrélation entre la réussite des élèves et leur manière d'utiliser les deux réseaux de communication : les bons élèves utilisent plus le réseau principal de communication, les mauvais élèves utilisent davantage le réseau clandestin, participant moins à l'activité principale de la classe. Les indicateurs adoptés par Régine Sirota pour cette enquête s'avèrent donc pertinents. L'auteur présente ses résultats, concernant le réseau principal de communication, sous la forme d'un tableau. Ce sont les comportements des élèves dans ce réseau qui différencient le plus les bons des mauvais. [...]
[...] Elle a dernièrement travaillé sur les civilités de l'enfance contemporaine, notamment dans le cadre des anniversaires. L'école primaire au quotidien est une de ses premières publications. Elle traite de la problématique de l'échec scolaire, largement étudiée dans la vingtaine d'années précédant la publication de son ouvrage, mais jamais dans sa quotidienneté. Régine Sirota a donc pour but d'identifier les phénomènes de réussite ou d'échec scolaire dans leur quotidienneté. Selon elle, c'est avant tout dans la quotidienneté du temps scolaire que se constituent échec et réussite scolaires, une situation dont elle aimerait saisir la dynamique. [...]
[...] Au fil des chapitres, elle expose catégorie par catégorie les caractéristiques de la participation en classe des élèves. En découlent des interprétations très variées, souvent basées sur les acquis de la recherche. Elle constate notamment la fréquence et l'insistance de la participation des bons élèves de classe ouvrière, à l'instar des élèves de classe moyenne dont ils partageraient les aspirations, et le relatif retrait des enfants de cadres supérieurs, pour qui l'école primaire ne serait qu'un passage sans surprise, leur avenir professionnel se jouant dans les études secondaires et surtout supérieures. [...]
[...] Régine Sirota va ainsi contrôler l'homogénéité du phénomène, ainsi que l'autonomie des enseignants et le poids de la variable groupe-classe, tableaux et graphiques à l'appui de ses explications. Elle constate une relative homogénéité du phénomène, la plus grande participation des bons élèves et les reprises plus nombreuses par les enseignants des interventions de ceux-ci sont deux phénomènes que l'on retrouve dans toutes les classes. L'autonomie des enseignants semble bien faible, la variation d'une classe à l'autre étant faible. L'auteur se pose alors la question du sens de la règle du jeu pour les élèves, des facteurs pouvant expliquer de telles différences de comportements : elle s'intéresse notamment au sexe et à la catégorie socioprofessionnelle auxquels appartiennent les élèves. [...]
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