"Convocation thérapeutique du sacré" est un ouvrage collectif créé à l'issu d'un colloque, organisé par l'AMADES, qui se déroulait à Montréal, du 31/08/2000 au 02/09/2000, sur le thème de : "Religion , Santé, Maladie : des cultes de guérison à la santé comme religion".
Raymond Massé est professeur et chercheur en anthropologie de la santé, à Québec. Il a publié, entre autres, Culture et santé publique et Ethique et santé publique : enjeux, valeurs et normativité. Lors du colloque, il a ouvert la séance en tant que représentant de l'université Laval.
Jean Benoist est professeur d'anthropologie à l'Université de Montréal. Son objet d'étude concerne l'interface culture / biologie dans le domaine de la santé. Il a publié, entre autres, Esquisse d'une biologie de l'homme social et Anthropologie médicale en société. A cette époque, il était le président d'AMADES.
De tout temps, l'Homme a été confronté à la maladie, la souffrance et la mort.
Afin de pouvoir supporter sa souffrance et de retrouver sa santé, l'Homme a cherché à donner du sens à ses maux ; et ce, à partir des représentations qu'il s'en est faites.
Ainsi, la spiritualité et la religion ont toujours leur place au chevet des malades , collaborent étroitement avec le système de soins, dans lesquelles elles tiennent une place importante.
Ce phénomène a des répercussions sur les relations humaines car les moments de faiblesse des hommes donnent davantage de force et de pouvoir à d'autres tels que les religieux et les thérapeutes.
[...] La médecine tibétaine est donc un regroupement de la science, de la philosophie, de la religion et de l'art, qui traite la maladie comme un tout physique, émotionnel et spirituel. L'individu est replacé dans un univers et dans une histoire. Des repères d'action et un salut possible lui sont donnés. L'objectif de cette médecine est de supprimer la souffrance des hommes. Cette médecine étant considérée comme divine, l'auteur, Laurent Pordié, présente, dans ce chapitre, les relations que la médecine tibétaine entretient avec le divin. La médecine est pensée pour que l'échange soit optimal entre religion et médecine : le praticien procède à une purification totale. [...]
[...] Ainsi, instrument de pouvoir, elle a pour conséquences le renforcement des représentations du monde et d'actualiser des rituels religieux utilisant les sacrifices et autres outils. Ainsi, à partir des représentations de chacun, il entretient les croyances en utilisant l'histoire individuelle de chacun (et notamment de la maladie) pour perpétuer le système de représentation culturelle de la société. [...]
[...] Raymond Masse et Jean Benoist, Convocations thérapeutiques du sacré Médecine du monde, Anthropologie comparée de la maladie, Karthala, Association AMADES mars 2002 Présentation de l'ouvrage L'ouvrage Convocation thérapeutique du Sacré est un ouvrage collectif créé à l'issu d'un colloque, organisé par l'AMADES, qui se déroulait à Montréal, du 31/08/2000 au 2-9-2000, sur le thème de : Religion, Santé, Maladie : des cultes de guérison à la santé comme religion. Les auteurs Raymond Massé : Professeur et chercheur en anthropologie de la santé, à Québec. [...]
[...] Ce sont donc des personnes issues du milieu ethnique dominant des Etats-Unis. Le New Age n'est pas une religion, mais s'inspire du bouddhisme, car les réponses dogmatiques apportées par les religions reconnues sont jugées insatisfaisantes. De plus, l'absence d'intermédiaire de l'autorité religieuse est considérée comme la seule voie et la seule source possible d'empowerment des femmes dans ce mouvement où la notion de pouvoir féminin et d'« énergie féminine sont récurrentes. CHAPITRE VIII : Religion, spiritualité et nouvelles thérapies face au sida Joseph Lévy a fait une recherche qualitative auprès d'hommes atteints du sida en les questionnant sur leur façon de percevoir la spiritualité pour comprendre comment un événement négatif peut être la source de développement personnel ? [...]
[...] Pour accéder à une meilleure santé, les dimensions physique, mentale et spirituelle sont présentées comme inter-reliées. La médecine recherchée est donc intégrative. Le bien-être et l'épanouissement sont considérés comme des agents préventifs de la maladie. Cette vision holistique comporte également une dimension sociale de la santé, c'est-à-dire qu'elle accorde de l'importance à l'appartenance à une communauté. Le New Age promulgue le retour à la nature, au respect de la planète, de l'environnement et des animaux. Ce mouvement ne rejette pourtant pas le progrès : il fait coexister la nature et l'ancien avec le progrès. [...]
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