La problématique générale de l'ouvrage est de savoir s'il existe une histoire, une évolution dans le temps du phénomène qu'est le racisme, dans un ensemble historique ou existerait-il plutôt plusieurs périodes délimitées par le racisme lui-même, sous ses formes diverses et variées.
Le second point consiste à savoir si malgré ses différentes expressions, il est possible d'obtenir une seule et unique approche pour le définir, à travers ses multiples formes d'existence (ségrégation, discrimination...) et de propagation (lutte antiracisme, médias, propagande...) (...)
[...] La violence raciste. (pp 66 à 79) Dans la seconde grande partie : II. L'actualité du racisme (pp 87 à 146), l'auteur se tourne vers l'actualité du racisme contemporain dans les sociétés occidentales comme l'Europe ainsi que les changements des rapports sociaux dans ces sociétés La production contemporaine du racisme dans les sociétés européennes.(pp 91 à 112) Il y analyse également le rôle et l'influence exercés par les multiples médias ainsi que les répercussions qu'ils peuvent ou non avoir sur les auditeurs, récepteurs, spectateurs comme celles de la lutte antiracisme L'influence des médias. [...]
[...] La réception n'est pas pour autant identique et passive chez tous. Le racisme peut également passer par l'effacement ou l'absence dans les médias du groupe racisé, ce qui est une non représentation dans la négation ou bien par l'esthétisation, c'est-à-dire valorisation des différences physiques. Ils tentent d'être acteur de l'antiracisme. Les médias vont dans le sens de la société : si recule du racisme alors les médias contribuent à sa régression. Ils peuvent donc le répercuter, le véhiculer mais il n'est pas fondé de leur attribuer une trop grande responsabilité. [...]
[...] Le racisme serait donc le fruit du capitalisme (d'après Cox) où la classe supérieure (blanche) exploite le prolétariat noir. (p94) Crise des institutions : l'école peut devenir raciale avec le choix des parents pour l'établissement que fréquenteront leurs enfants, ce qui engendre une ségrégation sociale. (p98) Le comportement raciste des agents assurant le fonctionnement des institutions est également une condition favorable au développement du racisme. (p101) En ce qui concerne le rôle des médias perspectives extrêmes : 1. ils ne font qu'assurer la reproduction et la diffusion du racisme 2. [...]
[...] WIEVIORKA, Michel Le racisme, une introduction. 1èreannée DEUG Sem1 Fiche de lecture FICHE DE LECTURE Problématique générale : La problématique générale de l'ouvrage est de savoir s'il existe une histoire, une évolution dans le temps du phénomène qu'est le racisme, dans un ensemble historique ou existerait-il plutôt plusieurs périodes délimitées par le racisme lui-même, sous ses formes diverses et variées. Le second point consiste à savoir si malgré ses différentes expressions, il est possible d'obtenir une seule et unique approche pour le définir, à travers ses multiples formes d'existence (ségrégation, discrimination ) et de propagation (lutte antiracisme, médias, propagande [cf. [...]
[...] Le racisme scientifique (basé sur le rapport physique/intelligence, soit un racisme dit biologique) serait de l'ordre du passé et le racisme culturel de l'ordre du présent logiques : La hiérarchisation qui dissout les races dans des rapports sociaux, c'est-à-dire en classes sociales. La différenciation, il est impossible de la transcrire en acte. Il est possible d'en déduire 4 niveaux : 1. L'infracisme : c'est un racisme dit faible et qui a une expression sans unité apparente (il n'y a pas un groupe contre un autre groupe en particulier). La discrimination y est contenue ou limitée et la ségrégation rare Le racisme éclaté : les actes de violence peuvent y être plus fréquents et plus meurtriers. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture