« Race et Culture » qui est le premier chapitre de « Race et histoire » comporte des éléments importants pour la compréhension de l'exposé. À travers ce chapitre, Claude Lévi-Strauss explique que la Race humaine et son patrimoine génétique s'expliquent par la contribution des grands groupes ethniques. En d'autres termes par la diversité et le métissage.
L'anthropologue désigne une forme de racisme sournoise qu'il appelle le « racisme à l'envers », c'est-à-dire partir du degré de civilisation pour expliquer l'origine des groupes ethniques par rapport aux autres. Ce « racisme à l'envers » fortement imprégné d'ethnocentrisme (valorisation d'une culture au détriment d'une autre) a permis la légitimation des discriminations et d'exploitation des peuples.
Ainsi, Claude Lévi-Strauss expose cette problématique : « s'il n'existe pas d'aptitude raciale innée, comment expliquer que la civilisation développée par l'homme blanc ait fait les immenses progrès que l'on sait, tandis que celles des peuples de couleur sont restées en arrière, les unes à mi-chemin, les autres frappées d'un retard qui se chiffre en millier ou dizaine de milliers d'années ? »
[...] Passé à l'âge adulte, Lévi-Strauss suit des études de droit et de philosophie. Néanmoins, il prend ses distances avec la philosophie telle qu'elle est enseignée. Lévi-Strauss se passionne pour la politique en étant activement socialiste, il découvre Karl Marx et s'inspire toujours du 18 brumaire de Louis Bonaparte et de la critique de l'économie politique avant d'élaborer ses travaux ethnologiques et sociologiques. Lévi-Strauss milite au parti socialiste de la SFIO (Section Française Internationale Ouvrière) autour de l'idée de la révolution constructive. [...]
[...] Race et Culture Race et Culture qui est le premier chapitre de Race et histoire comporte des éléments important pour la compréhension de l'exposé. A travers ce chapitre, Claude Lévi-Strauss explique que la Race humaine et son patrimoine génétique s'expliquent par la contribution des grands groupes ethniques. En d'autres termes par la diversité et le métissage. Ainsi, l'anthropologue contredit la thèse du père des théories raciste Gobineau qui pensait que le métissage était selon lui une tare entrainant la dégénérescence. De manière générale, il pensait que les comportements sociologiques et psychologiques humains étaient liés aux prédisposions biologiques (blanc,jaune et noir). [...]
[...] Cette erreur de jugement Claude Lévi-Strauss la nomme le péché originel de l'anthropologie qui s'explique par une relation de cause à effet entre réalité biologique et réalité des productions culturelles. Mais l'anthropologue désigne une autre forme de racisme plus sournoise, ce qu'il l'appelle le racisme à l'envers c'est-à-dire partir du degré de civilisation pour expliquer l'origine des groupes ethniques par rapport aux autres. Ce racisme à l'envers fortement imprégné d'ethnocentrisme (valorisation d'une culture au détriment d'une autre) a permis la légitimation des discriminations et d'exploitation des peuples. [...]
[...] Race et Histoire est une véritable leçon contre le racisme et tend à nous démontrer qu'il n'existe aucun modèle culturel Universel. Néanmoins , Lévi-Strauss trouve un sens à l'humanité , en d'autres termes il prône la pluralité culturelle. Ainsi, pour entendre l'écriture de Race et Histoire il nous faut avoir un sens dans lequel tous les passages contraires s'accordent. Il ne suffit pas d'en avoir un qui convienne à plusieurs autres passages. Mais il faut en avoir un qui concilie les passages même contraires. [...]
[...] En effet, au cours du 19e siècle les colonies conduisent à transformer le sauvage en primitif. Ajouté aux théories Darwiniennes, le primitif apparaît comme le représentant de la civilisation à ses débuts. Ce que constate Lévi-Strauss, c'est que la théorie de Darwin n'est pas à remettre en cause et qu'il n'appartient pas à un ethnologue de confirmer ou d'infirmer une réalité biologique des espèces vivantes, mais il lui appartient d'affirmer que la société primitive n'est ni archaïque ,ni arriérée ni attardée, elle n'est ni le commencement d'une évolution progressive dont la culture occidentale serait l'achèvement. [...]
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