Que penser de la diversité factuelle des races ? D'abord, il n'existe pas de race au sens biologique, toutes sont des construits historiques: l'histoire influençant le génome. La diversité des cultures est naturelle et inévitable. Les civilisations sont largement incommensurables sauf en matière de maîtrise de l'homme sur le monde, bien reconnu par toutes. Or la probabilité de révolution technologique majeure est fonction du nombre de sociétés et de leurs interactions.
Les diverses cultures sont des joueurs de roulettes partageant leurs gains. La diversité culturelle est donc un bien mondial mais "accorder un répit aux temps révolus" n'est pas un objectif. Un melting-pot mondial n'est pas non plus visé. En revanche, considérer que les cultures sont des partenaires dans le progrès pourrait être dit des autres formes du vivant. Après la lutte contre l'ethnocentrisme, celle contre le "espèce-isme" (Peter Singer).
[...] Le tabou de l'inceste prévient les dégénérescences. Le privilège polygame favorise la diffusion des gènes à l'origine des qualités de chef. - Plus récemment, les découvertes des années 2000 montrent qu'au delà de la transmission, l'environnement d'un individu permet l'expression de certains gènes. La tension n'est pas résolue pour autant, le problème est juste déplacé. Ce n'est plus la diversité des races qu'il s'agit de penser, mais la diversité des cultures La diversité des cultures est naturelle et irréductible - Il existe "un optimum de diversité au-delà duquel elles ne sauraient aller, mais en dessous duquel elles ne peuvent, non plus descendre sans danger." - Ce point d'équilibre est atteint par les forces spontanéités d'homogénéisation et de différentiation de tout système social. [...]
[...] Après la lutte contre l'éthnocentrisme, celle contre le "espèce-isme" (Peter Singer) Les races sont des construits A. Un monde aveugle ne serait pas raciste - Certes il existe des différences visibles entre différents groupes d'individus et c'est ce que Le critère racial du sens courant exprime. - Mais pourquoi attacher plus de valeur à une différence visible par rapport à une différence non visible? Pourquoi faire une distinction entre un blanc et un jaune mais pas entre un individu de groupe sanguin A et celui de groupe sanguin - C'est que comme la beauté, "race is in the eye of the beholder." La différence qui pèse est celle qui se voit. [...]
[...] - L'ethnocentrisme explique la diversité factuelle des cultures par leur éparpillement sur un unique parcours de développement civilisationnel. - Il est vrai que les sociétés "ont inégalement utilisé le temps". Il n'en reste pas moins vrai que toutes les sociétés sont adultes Le progrès, c'est à dire "l'histoire cumulative", existe mais il faut penser ses multiples possibles dimensions - L'Occident a développé la civilisation la plus avancée en matière de connaissance scientifique et de capacité de production. Ce statut est indéniable, et la valeur de ses réussites non plus, les peuples décolonisés "s'étant donné pour but de rattraper ce qu'ils considéraient eux mêmes comme un retard dans la ligne d'un commun développement." Mais "on ne saurait inférer qu[e cette supériorité relative] révèle des aptitudes fondamentalement distinctes, ni surtout qu'elle soit définitive." - D'autres civilisations ont suivi d'autres voies: les Bédouins et les Eskimos l'adaptabilité au milieu, l'Inde (avec un système philosophico religieux) et la Chine (avec un mode de vie) ont créé des systèmes "capables de réduire les conséquences psychologiques d'un déséquilibre démographique), les Aborigènes "l'organisation de la famille et l'harmonisation des rapports entre groupe familial et groupe social". [...]
[...] CLS l'a dit, elles intéragissent en permanence. Ensuite, pourquoi parieraient-elles? Pourquoi font elles l'effort de jouer à la roulette? Et pourquoi tout parier? C'est parce qu'elles n'ont pas le choix: si elles ne le font pas d'autres le feront. Le partage qui a lieu s'explique par la copie et la domination pas la coopération. - Attention au sens donné à l'humanité: "la civilisation mondiale ne saurait être chose que la coalition à l'échelle mondiale de cultures préservant chacune son originalité". [...]
[...] D'abord, il n'existe pas de race au sens biologique, toutes sont des construits historiques: l'histoire influençant le génome. La diversité des cultures est naturelle et inévitable. Les civilisations sont largement incommensurables sauf en matière de maîtrise de l'homme sur le monde, bien reconnu par toutes. Or la probabilité de révolutions technologiques majeures est fonction du nombre de sociétés et de leurs interactions. Les diverses cultures sont des joueurs de roulettes partageant leurs gains. La diversité culturelle est donc un bien mondial mais "accorder un répit aux temps révolus" n'est pas un objectif. [...]
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