Les quartiers résidentiels fermés sont de plus en plus monnaie courante en Amérique du Nord et en Amérique du Sud. Ces quartiers ont généralement les mêmes caractéristiques, c'est-à-dire des espaces publics privatisés, l'entrée est délimitée par une grille, un mur ou toutes autres formes de barrières physiques, et l'accès à ces quartiers n'est permis qu'à ses résidents. Anne-Marie Séguin de l'Institut national de la recherche scientifique dans le secteur de l'urbanisation, culture et société, nous propose un article portant sur les quartiers résidentiels fermés. Les quartiers résidentiels fermés sont-ils une forme ségrégative qui menace la cohésion sociale à l'échelle locale? Dans son article publié dans la revue Cahier de géographie du Québec, la Docteure en géographie tente de répondre à la question en concentrant son analyse spécifiquement sur les villes latino-américaines, là où le phénomène des quartiers résidentiels fermés est en pleine expansion.
[...] Un autre facteur venant contribuer à la construction de ces quartiers est le manque de confiance que les couches moyennes et supérieures de la société latino-américaines ont en l'état. Ils ont donc recours au secteur privé pour assurer la sécurité et les services à l'intérieur de leur quartier. À la lumière de ces facteurs encourageant les quartiers résidentiels fermés, l'auteure amène l'explication de la notion de cohésion sociale. Elle explique que la cohésion sociale est un ensemble de valeurs et de culture commune. [...]
[...] Madame Séguin répond à la question : Les quartiers résidentiels fermés : une forme ségrégative qui menace la cohésion sociale à l'échelle locale dans les villes latino-américaines? en prenant l'idée qu'une cohésion sociale dépend directement d'une réduction des inégalités. L'auteure termine son article en expliquant que les quartiers fermés participent à diviser physiquement la société. Pour Anne-Marie Séguin il est donc évident que ces quartiers sont effectivement une forme de ségrégation qui empêche la société latino-américaine de former un sentiment d'appartenance et de confiance entre les individus, donc cette ségrégation est une menace pour la cohésion sociale. [...]
[...] Compte-rendu de lecture : Les quartiers résidentiels fermés une forme ségrégative qui menace la cohésion sociale à l'échelle locale dans les villes latino-américaines? - Anne-Marie Séguin Les quartiers résidentiels fermés sont de plus en plus monnaie courante en Amérique du Nord et en Amérique du Sud. Ces quartiers ont généralement les mêmes caractéristiques, c'est-à-dire des espaces publics privatisés, l'entrée est délimitée par une grille, un mur ou toutes autres formes de barrières physiques, et l'accès à ces quartiers n'est permis qu'à ses résidents. [...]
[...] La forme la plus répandue de quartiers résidentiels fermés est celle située dans des zones urbaines de faible densité. Il existe cependant d'autres formes de quartiers fermés à Buenos Aires et à San Salvador. À Buenos Aires on retrouve des Club Campo qui eux se trouvent en banlieue des grandes villes. On retrouvera des clubs de golf, des terrains de tennis sur ces Club Campo. Un Club Campo est administré par un Consejo Directivo, comité qui vote des règles et qui gère le quartier. [...]
[...] Elle explique ensuite ce qu'est le concept de cohésion sociale et termine par l'analyse de l'impact des quartiers résidentiels fermés sur la cohésion sociale à l'échelle locale dans les villes d'Amérique du Sud. En Amérique latine les quartiers résidentiels fermés sont aussi appelés gated community. Ces quartiers sont construits selon trois standards, la sécurité, le style de vie ainsi que le prestige. Les quartiers offrent donc un environnement privé à ses résidents. Généralement on y retrouve une grille qui limite l'accès au quartier, on peut aussi retrouver un gardien armé devant cette grille. [...]
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