La prosocialité vise à témoigner de l'intégration des enfants dans leurs rapports avec autrui. Ce texte vise à examiner les différences liées au sexe en matière de prosocialité. Plusieurs travaux ont déjà été menés et les résultats suivants sont ressortis : l'enseignante a tendance à juger les filles comme étant plus prosociales que les garçons. Ces résultats diffèrent des données recueillies auprès des enfants, en effet ces derniers ne soutiennent pas clairement cette tendance des filles à être plus prosociales que les garçons. Cette différence s'expliquerait par le fait que suivant la personne qui estime la prosocialité des enfants, celle-ci va être perçue différemment (...)
[...] Ce texte vise à examiner les différences liées au sexe en matière de prosocialité. Plusieurs travaux ont déjà été menés et les résultats suivants sont ressortis : l'enseignante a tendance à juger les filles comme étant plus pro sociales que les garçons. Ces résultats diffèrent des données recueillies auprès des enfants, en effet ces derniers ne soutiennent pas clairement cette tendance des filles à être plus prosociales que les garçons. Cette différence s'expliquerait par le fait que suivant la personne qui estime la prosocialité des enfants, celle-ci va être perçue différemment. [...]
[...] A. (1998). Prosocial development. In N. Eisenberg (Ed.). Handbook of child psychology : Social, emotional, and personality develpment (vol. (p. 701-778). New Tork : John Wiley. MOSCONI, N. (1999). Les recherches sur la socialisation différentielle des sexes à l'école. [...]
[...] In Y. Lemel, B. Roudet Filles et garçons jusqu'à l'adolescence : socialisation différentielle (pp. 85-115). Montréal : l'Harmattan. [...]
[...] La petite enfance est une période charnière en matière de prosocialité. C'est en effet vers 5 ans que l'enfant commence à identifier et à reconnaitre les besoin des autres. A cet âge, les stratégies prosociales de résolution de problèmes des enfants sont variés et complexes. Un enfant peut par exemple échanger un jouet contre un autre, protéger un de ses camarades Les filles sont vues comme plus prosociales, plus empathiques que les garçons, qui eux sont plus agressifs. Cependant ces différences garçons/filles qui favorisent les filles en termes de prosocialité, seraient, selon Eisenberg et Fabes, modulée par la source d'évaluation. [...]
[...] C'est pourquoi les enseignantes s'appuient sur le langage pour évaluer la prosocialité d'un enfant. Dès leurs plus jeunes âges les filles sont supérieures au niveau du langage : acquisition du langage plus précoce et plus rapide, échanges verbaux plus élaborés, qualité de la production langagière orale supérieur, les filles ont un accès privilégié au monde social. Les garçons, eux, privilégient les stratégies d'actions, ils influencent davantage l'action de l'autre. Tout ceci peut teinter l'évaluation des professeurs : ce peut être une explication partielle de la différence liée au genre dans la prosocialité. [...]
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