Problème des banlieues après la désillusion de la rénovation, Renaud Epstein, Albin Chalandon, approche communautarienne, approche jacobine, approche néoconservatrice, Nicolas Sarkozy, loi Borloo, ghettos, fiche de lecture
Pour réaliser ma fiche de lecture, j'ai décidé de sélectionner l'article : "Le problème des banlieues après la désillusion de la rénovation", rédigé par Renaud EPSTEIN. Cet article a été publié dans une revue, qu'on peut qualifier d'en ligne ou électronique : "Métropolitiques" en janvier 2016. C'est une revue internationale, gérée par des enseignants-chercheurs et des praticiens, tous, pour la plupart, originaires des disciplines de l'urbain. On peut dire que cette revue est consacrée aux questions urbaines. Ainsi, elle permet de provoquer des débats et de comparer les connaissances et les savoir-faire sur la ville.
Renaud EPSTEIN est un sociologue, actuellement maître de conférences en science politique, en région parisienne, à l'institut d'études politiques de Saint-Germain-en-Laye , depuis 2016. Auparavant, il était également maître de conférences en science politique, mais à l'Université de Nantes. Il est titulaire d'un DEA de sociologie, qu'il a obtenu à l'IEP de Paris. EPSTEIN est membre du laboratoire CESDIP , situé à Guyancourt, dépendant du CNRS.
[...] Comme nous pouvons le remarquer, chacune de ces approches a connu son moment de succès dans l'histoire de la politique de la ville. La première approche, dite « communautarienne », a aiguillé le développement social des quartiers des années 1980. La seconde approche, dite structure la loi Borloo. La troisième approche, dite a inspiré les contrats de ville des années 1990. La dernière approche, dite « néoconservatrice », est montée en puissance plus récemment, notamment au cours des cinq années de la présidence SARKOZY. [...]
[...] Par conséquent, EPSTEIN démontre que le « problème des banlieues » est présent dans l'agenda politique depuis plus de quarante ans. Comme nous avons pu le voir en cours, la est un terme très français, issu d'une construction politique. La s'est vu se construire comme étant un problème social. Ceci dut au fait qu'elle symbolise la dimension spatiale des inégalités sociales, qu'elle démontre les modes de vie et les identités culturelles sur le territoire urbain, et parce qu'elle remet en question le principe d'égalité et de mixité des populations. [...]
[...] EPSTEIN évoque le fait qu'elles ont pu coexister durablement dans la politique de la ville à l'échelle nationale, menant à une impasse. Il n'est d'ailleurs pas très optimiste concernant les prochaines décennies. III. La description succincte des quatre approches Il me semblait important de reprendre une à une, les quatre différentes approches, que EPSTEIN a tenu à décrire, dans son article. La première approche qu'il décrit est l'approche « communautarienne ». Cette approche a pour but de, je cite : « reconnaître et mobiliser les quartiers populaires » (cf.p2). [...]
[...] En conclusion, comme le souligne EPSTEIN : problème des banlieues n'a pas été évacué avec les gravats de la démolition » (cf.p4). [...]
[...] EPSTEIN finit l'article en concluant sur une critique de la loi Borloo. Cette loi souhaitait résoudre le « problème des banlieues » par le biais de la mixité sociale et de la banalisation urbaine. Autrement dit : une rénovation urbaine. C'est ce que EPSTEIN nomme ironiquement, je cite : « l'illusion d'une dissolution de ces problèmes dans la transformation urbaine » (cf.p4). Cependant, l'auteur montre que ceci a été un échec et que cette « illusion rénovatrice » a par la suite laissé s'installer, je cite : désenchantement » (cf.p4). [...]
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