Jean-Pierre Olivier de Sardan est directeur de recherche au Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) et directeur d'études à l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS). Il a publié ou participé à de nombreux ouvrages sur les questions de socio-anthropologie de l'Etat, surtout en Afrique. Il s'intéresse également aux problématiques de santé, corruption et développement sur le continent africain ainsi qu'à la Méthodologie de l'enquête de terrain et de l'interprétation anthropologique. Ces diverses activités convergent vers un même souci d'aller au-delà de la tradition individualiste propre à l'anthropologie.
Dans le texte, la politique de terrain, Olivier de Sardan part du principe que l'histoire, la sociologie et l'anthropologie, même s'ils ont des modes de production de données propres, partagent ces modes de production.
[...] L'enquête de terrain doit donc être polymorphe et les données produites doivent être éclectiques, c'est-à-dire qu'elle ne doit pas se limiter à une catégorie, afin d'atteindre la subjectivité. Tout plaide pour prendre en compte des données qui sont de référence, de pertinence et de fiabilité variables, dont chacune permet d'appréhender des morceaux de réel de nature différentes, et dont l'entrecroisement, la convergence et le recoupement valent garantie de plausibilité accrue La rigueur de terrain passe ensuite par une rigueur du qualitatif qui navigue autour de principes simples : La triangulation, qui permet de vérifier la pertinence des informations L'itération, qui évoque à la fois les va-et-vient d'un chercheur sur le terrain et entre problématique et données, interprétations et résultats L'explication interprétative, La construction de descripteurs, La saturation de l'information, Le groupe social témoin, Les informateurs privilégiés. [...]
[...] La politique du terrain, Jean-Pierre Olivier de Sardan Jean-Pierre Olivier de Sardan est directeur de recherche au Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) et directeur d'études à l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS). Il a publié ou participé à de nombreux ouvrages sur les questions de socioanthropologie de l'Etat, surtout en Afrique. Il s'intéresse également aux problématiques de santé, corruption et développement sur le continent africain ainsi qu'à la Méthodologie de l'enquête de terrain et de l'interprétation anthropologique. [...]
[...] Il est soumis à des principes et ne doit pas être soumis aux aléas de la subjectivité. Il existe alors, selon lui, une vraie politique de terrain Il existe selon l'auteur, quatre grands types de données produites : L'observation participante, issue d'une interaction prolongée entre le chercheur et le milieu qu'il étudie. Celle-ci passe par l'imprégnation ou les données et corpus, L'entretien, qui admet différentes formes (conversation, négociations invisibles) et qui amènent le chercheur à se poser de nouvelles questions. [...]
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