Le document étudié est un livre qui s'intitule Le pire des mondes possibles : de l'explosion urbaine au bidonville global et a été écrit par Mike Davis en 2006. Mike Davis est un ethnologue, sociologue et historien américain connu comme étant un virulent partisan de la gauche américaine (Socialist Workers Party) proche des idées marxistes. Il tend à défendre la théorie de la lutte des classes en expliquant ici le phénomène des bidonvilles. Ce livre ne peut donc pas être considéré comme étant tout à fait objectif, car teinté d'une couleur politique. L'ouvrage a pour sujet le développement des bidonvilles sur l'ensemble de la planète dans un contexte de croissance démographique affectant principalement les zones urbaines. Mike Davis va ainsi montrer quelles conséquences cette croissance entraîne pour l'organisation de la ville et les populations.
[...] Le document étudié est un livre qui s'intitule Le pire des mondes possibles : de l'explosion urbaine au bidonville global et qui est écrit par Mike Davis en 2006. Mike Davis est un ethnologue, sociologue et historien américain connu comme étant un partisan virulent de la gauche américaine (Socialist Workers Party) proche des idées marxistes. Il tend à défendre la théorie de la lutte des classes en expliquant ici le phénomène des bidonvilles. Ce livre ne peut donc pas être considéré comme étant tout à fait objectif, car teinté d'une couleur politique (il y a une tendance à dramatiser la situation). [...]
[...] L'explosion démographique se déroule essentiellement dans les villes des pays en voie de développement de la croissance). Les inégalités entre les villes s'accroissent avec la majorité de la croissance démographique qui est absorbée par les villes de deuxième catégorie (sauf en Inde). Il y a donc une extension du tissu urbain qui tend à rendre plus floue la limite ville/campagne ; c'est la ville qui va vers les ruraux. L'exode rural provoque un flux massif de nouveaux arrivants ne pouvant se loger que dans les périphéries et marges composées de bidonvilles. [...]
[...] Les pays qui promettent d'empêcher l'installation des bidonvilles au mieux abandonnent (Cuba) où au pire les détruit par la force des bulldozers sans proposer de solution. Les pouvoirs publics préfèrent attribuer les logements publics aux classes moyennes et sous-imposer les riches ce qui entraîne une inégalité fiscale alors qu'une meilleure redistribution de richesses semble apporter des solutions. Les ONG, la Banque Mondiale et le FMI sont aussi mis en échec par l'inefficacité de leurs actions (bénéfice pour peu de personnes comme l'India Shining et imposition aux Etats à réduire les dépenses publiques au moment où les pauvres arrivent massivement en ville), leur politique de résorption c'est transformé en volonté d'amélioration des bidonvilles. [...]
[...] Souvent les pauvres disposant d'un bien foncier vont le louer pour profiter d'une maigre rente, une hiérarchie se créé alors entre les populations pauvres par la limite d'absorption de l'économie informelle, car pas assez de terrains et trop de main d'oeuvre (pression pauvre sur pauvres pour nourrir la famille). Le laxisme étatique est un facteur d'aggravation du processus. En effet les Etats des pays du Tiers- Monde ont échoué, depuis l'obtention de l'indépendance des colonies les barrages à la croissance urbaine sont levés avec les soutiens des Etats- Unis. [...]
[...] De manière générale les bidonvilles sont situés dans le Tiers-Monde dans les pays les moins développés) mais existent aussi dans les pays développés Ces derniers se développent selon deux modèles : en beignet pour les villes américaines où les pauvres se concentrent en centre-ville et en soucoupe pour les villes européennes avec les pauvres se situant dans les périphéries. Mais le plus souvent les populations pauvres sont chassées des centres-villes d'où une extension horizontale de la ville rendant relatif le terme de périphérie. Ce rejet des centres-villes s'explique par la volonté des pouvoirs publics du réhabilité pour attirer les classes supérieures (mais aradoxe car elles préfèrent vivre dans des banlieues closes diminuant ainsi les interfaces entre riches et pauvres). [...]
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