Georg Simmel est un sociologue et philosophe allemand né en 1858. Il a marqué l'histoire de la discipline sociologique et reste présenté aujourd'hui comme le fondateur de l'école interactionniste. Cette école porte un regard nouveau à la société, en la considérant sous l'angle des relations sociales. La sociologie est alors la discipline qui étudie les rapports réciproques entre les individus.
Le concept directeur de l'œuvre de Simmel est celui d'action réciproque. Ce concept souligne que chaque individu a une influence sur d'autres, et est lui-même influencé par autrui. L'homme est en permanence influencé et déterminé dans son comportement par le fait qu'il soit entouré d'autres hommes.
Chaque membre de la société est amené à fréquenter des cercles sociaux dans lesquels il est influent et influencé. Simmel définit ces cercles comme des structures d'interactions sociales durables : la famille, les collègues de travail, le club de sport…
[...] Cette première partie (analytique) répond à la question : comment les individus intègrent-ils l'argent dans leurs relations sociales ? La seconde partie (partie synthétique) va alors étudier les conséquences de la conception et de l'utilisation de l'argent sur la vie et la personnalité des individus ? Nous consacrerons cette fiche de lecture à l'étude du chapitre Section Un et Deux de la partie analytique de l'ouvrage. II] L'apport de Simmel à l'étude de la philosophie de l'argent Le point de départ de l'ouvrage est une analyse presque anthropologique du développement des sociétés humaines. [...]
[...] De plus, la fixation du prix est potentielle, c'est-à-dire qu'en un simple regard sur l'étiquette l'acheteur connaît le prix du bien : c'est un gain de temps. Ceci limite également l'échange social de discussion de la valeur ou de présentation. Le rapport réciproque entre individus est anéanti, l'échange étant limité à une série de chiffres sur une étiquette. C'est là une dépersonnalisation des rapports humains. Pour conclure il s'agit de souligner que l'apport de Simmel dans l'étude de l'argent est d'avoir contribué à l'explication de l'arrivée de l'argent dans nos sociétés. Pourquoi et comment nos sociétés se sont monétarisées jusqu'à faire de l'argent l'outil absolu ? [...]
[...] Ce terme vise à souligner que l'argent présente des propriétés uniques et qu'une somme d'argent sera toujours supérieure à son équivalent en biens. En effet, l'argent n'est pas périssable, il peut être échangé contre tout objet (contrairement au troc). Devant la multiplication des objets potentiellement achetables, l'argent permet de conserver une dose de liberté, il permet de tous les considérer sans devoir tous les posséder. Un des avantages de l'argent sur le troc c'est qu'il permet de fixer une valeur aux biens échangés ou échangeables. La valeur des biens provient de l'échange, d'une interaction réciproque entre le vendeur et l'acheteur. [...]
[...] La philosophie de l'argent dans l'œuvre de Simmel Georg Simmel, est un sociologue et philosophe allemand né en 1858. Il a marqué l'histoire de la discipline sociologique et reste présenté aujourd'hui comme le fondateur de l'école interactionniste. Cette école porte un regard nouveau à la société, en la considérant sous l'angle des relations sociales. La sociologie est alors la discipline qui étudie les rapports réciproques entre les individus. Il s'oppose en cela aux théories de l'holisme méthodologique -qui centrent la sociologie sur l'analyse de la société dans sa globalité- mais également aux théories de l'individualisme méthodologique, qui centre leurs études sur l'individu. [...]
[...] Cette prise de conscience amène une séparation stricte et définitive entre ce qui relève du soi et du monde. C'est une étape fondamentale dans la construction des sociétés humaines. Avec l'arrivée de l'argent, un intermédiaire se glisse entre le sujet et l'objet. Cet intermédiaire c'est l'argent. En ce sens, l'argent correspond à la définition de l'outil, c'est-à-dire qu'il permet de faire des choses, mais n'a pas d'existence propre. Par exemple, un pinceau permet de peindre une toile, mais sans toile ou sans peinture, il n'a pas d'utilité propre. [...]
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