Alexandre JOLLIEN, dans « Eloge de la faiblesse », nous livre une vision décalée du handicap où la personne handicapée a l'air moins malade. Il nous décrit des situations où le handicap devenait un stigmate. Il nous donne ses impressions, ses émotions… Il met en évidence le gouffre qui sépare la manière dont est vécu le handicap et la manière dont il est perçu. Comment se vit le handicap en France ?
Qu'est-ce que la norme ? C'est la question que nous pouvons nous poser quand on doit utiliser le mot « anormal ». En effet pour que celui-ci soit mis hors des limites de la norme cette dernière doit être définie minutieusement. A la fin de son livre, Jollien n'arrive pas lui-même à définir le terme de « normal ». La norme serait donc ce qui peut être acceptable, un comportement classé comme usuel. L'anormalité c'est ce qui s'écarte de la norme, une norme fixée par la société qui peut être très ciblée jusqu'à même exclure des gens qui eux-mêmes ne se considèrent pas comme anormaux. La norme fixe alors des critères qui peuvent devenir subjectifs.
[...] Ainsi, il développe des idées telles que le statut social, les attentes normatives, l'identité sociale ou le discrédit. Goffman dit qu'on intègre des valeurs dans la manière dont on est éduqués et donc on considère l'autre comme anormal suivant notre éducation. Considérer l'autre comme anormal n'a rien de naturel. Ayant stigmatisé la personne comme anormale on aura un comportement différent face à elle. Et même si on ne manifeste pas explicitement notre jugement, on pratique des discriminations même au regard et même inconsciemment. [...]
[...] Comment se vit le handicap en France ? Nous verrons d'abord l'exclusion au sens large du terme, l'exclusion des handicapés et les autres manières d'appréhender le handicap. Qu'est-ce que la norme ? C'est la question que nous pouvons nous poser quand on doit utiliser le mot anormal En effet pour que celui-ci soit mis hors des limites de la norme cette dernière doit être définie minutieusement. A la fin de son livre, Jollien n'arrive pas lui-même à définir le terme de normal La norme serait donc ce qui peut être acceptable, un comportement classé comme usuel. [...]
[...] Dans son livre, Jollien dit que son avenir socioprofessionnel avait été fixé par le centre où il était. On l'avait destiné à fabriquer des cendriers toute sa vie. Le manque d'informations l'aurait surement empêché de s'ouvrir à d'autres domaines et l'aurait enfermé dans la fabrication de cendriers. Sa curiosité l'a sauvé de ce pour quoi on l'avait prédisposé. Les handicapés ont en plus un problème quotidien : l'accessibilité des lieux. La plupart des lieux publics n'ont pas encore mis en place de système permettant l'accès aux personnes handicapées. [...]
[...] L'individu handicapé sera un être stigmatisé dans sa vie sociale, par exemple dans la recherche d'un emploi. L'insertion professionnelle des handicapés présente d'énormes lacunes .En effet, ils sont peu présents sur le marché du travail. Malgré leur offre de services importante, ils peinent à trouver un emploi. Prenons l'exemple des handicapés physiques, ils peuvent être sortis d'une grande école, posséder de bons diplômes, ils auront plus de mal à trouver un emploi qu'une personne non handicapée. Les recruteurs font des discriminations à l'embauche. [...]
[...] L'Allemagne fixe son degré de handicap entre 50 et 80%. Quant à l'Espagne, elle lui attribue au moins 65% d'incapacité. On voit ici que la manière de traiter le handicap diffère selon les pays. La prise en charge des personnes handicapées étant différente, leur manière de vivre changera elle aussi, voire même leur monde professionnel, selon l'accessibilité des lieux, selon l'allocation qui leur est versée, Après cette étude nous pouvons voir que l'insertion de personnes handicapées reste un problème majeur. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture