Parcours d'engagement en sociologie, Sandrine Nicourd, Pierre Tripier, Claude Dubar, engagement, identité, socialisation professionnelle, politiques publiques
La reconstruction de la France d'après-guerre a été marquée par le travail et la lutte des classes ouvrières entre prolétaires et bourgeois à travers le marxisme qui lutte contre les inégalités sociales. Au cours de l'histoire, on remarque également une montée des mouvements sociaux d'où les acteurs revendiquent des modes de vie particuliers et se mobilisent pour lutter contre la discrimination et des années 60-70. Nous pouvons d'ailleurs citer le mouvement du Mai 68 qui a influencé de nombreux intellectuels à s'engager politiquement, cherchant à comprendre et à influencer les changements sociaux. Qu'est-ce qu'un mouvement social ? Le mouvement social est la conduite collective d'un acteur de classe luttant contre son adversaire de classe pour la direction sociale de l'historicité dans une collectivité concrète, selon Alain Touraine.
Les auteurs défendent la thèse selon laquelle les chercheurs en sociologie peuvent intégrer leur travail dans leur pratique académique, transformant ainsi leurs expériences en une forme d'engagement sociologique.
[...] IV- Une discussion en regard de l'autoanalyse avec mes observations Par rapport à mes observations, je pense que ce texte est très intéressant et me convient dans la mesure où il nous indique qu'il est possible mettre en exergue ses expériences, son engagement en faveur de la sociologie tout en essayant de prendre une certaine distance, de ne pas subjective. Par exemple, moi je me suis engagée auprès d'une structure pour une sensibilisation environnementale et actuellement je dois également travailler sur ça, du coup je vais essayer de parler de la plus objective possible.et de mettre mes compétences au service de la sociologie. [...]
[...] Cette démarche montre sa volonté de dépasser les clivages politiques traditionnels et de valoriser la sociologie en tant que discipline scientifique. Pierre Tripier, en plaidant également pour une sociologie professionnelle, cherche à rendre la sociologie bénéfique à diverses pratiques professionnelles et militantes. Son engagement témoigne d'une volonté de contribuer à la construction d'une sociologie utile et concrète. En résumé, la trajectoire de Dubar et Tripier montre qu'ils ont réussi à prendre la distance nécessaire entre leur engagement politique initial et leur pratique sociologique, en s'engageant dans une sociologie professionnelle et en contribuant à la création d'organisations professionnelles. [...]
[...] Pour répondre à cette interrogation, Sandrine Nicourd nous étale tout d'abord les vécus et les expériences assez similaires des deux enquêtés. Dans la première partie du dialogue, l'auteur tente de démontrer que les enquêtés ont une socialisation familiale contrastée socialement et géographiquement. Tripier, par exemple, est une personne qui vient d'une famille catholique et fonctionnaires de l'État. Son vécu en Argentine a beaucoup joué sur la construction sociale de son identité. C'est-à-dire, il est né avec l'avènement du péronisme. Le péronisme est un mouvement politique syndicaliste, nationaliste né vers les années 49 autour de la figure de Juan Peron. [...]
[...] Elle est l'auteure des ouvrages Les biographies en sociologie, co-écrit avec Claude Dubar, (2007), Le travail militant (2009), et Pourquoi s'engager ? Bénévoles et militants dans les associations de solidarité avec B. Havard Duclos (2005). Ses travaux de recherches sont axés sur le travail et des processus de socialisation professionnelle, les politiques publiques (politiques sociales et politiques de la ville), les engagements associatifs et des professionnels des politiques territoriales et les approches socio-biographiques en sociologie. Son travail que nous allons présenter ici est un texte intitulé Parcours d'engagement en sociologie qui retrace le parcours de vie de deux sociologues à savoir Pierre Tripier et Claude Dubar. [...]
[...] Cette remise en question l'a amené à prendre ses distances avec le parti. Pierre Tripier a également été membre du PCF, mais sa perception a changé lors de son séjour en Italie, où il a découvert Antonio Gramsci. Cette rencontre l'a conduit à remettre en question le marxisme et à s'éloigner du PCF. "Je me suis vite rendu compte que Gramsci, tout en se disant marxiste, était avant tout machiavélien. Machiavel a introduit l'État entre les puissants et le peuple. [...]
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