Les ouvriers dans la société française, Gérard Noiriel, monde ouvrier, prolétariat, Grande Dépression
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, les ouvriers font entendre leur voix. La population s'est homogénéisée, liée par une mémoire collective. L'accession aux études permet une meilleure rémunération, l'apparition des « cols blancs ». La standardisation, la mécanisation amènent à une nouvelle vague de recrutement d'ouvriers peu qualifiés relégués dans des barres HLM. De l'intérieur, le mouvement se gangrène. Les jeunes s'impliquent tant qu'ils peuvent. Mai 1968 est le dernier sursaut de la classe ouvrière.
[...] Les ouvriers dans la société française Gérard NOIRIEL NOIRIEL est directeur d'étude à l'EHESS. Son sujet de prédilection est l'immigration. La monarchie de Juillet marque la naissance du prolétariat. L'étudiant manque d'étude récente sur l'histoire sociale. Pb : quelles sont les grandes évolutions qu'a connu l'ouvrier ? De la monarchie de Juillet au début de la IIIème République : la quasi-absence du monde ouvrier A la recherche du prolétariat Entre la Restauration et la IIIème République, la question sociale a été très importante. [...]
[...] Le Front populaire est le triomphe des travailleurs. III) De 1945 à nos jours : derniers triomphes et déclin De la suprématie à l'annonce du déclin Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, les ouvriers font entendre leur voix. La population s'est homogénéisée, liée par une mémoire collective. L'accession aux études permet une meilleure rémunération, l'apparition des cols blancs La standardisation, la mécanisation amènent à une nouvelle vague de recrutement d'ouvriers peu qualifiés relégués dans des barres HLM. De l'intérieur, le mouvement se gangrène. [...]
[...] Les grandes entreprises reculent. Le chômage se double de la montée de l'inflation. Les fermetures d'usines se multiplient, ainsi que les déclassements, les préretraites La crise est également celle du mouvement de lutte ouvrière. La formation du monde ouvrier français est originale : elle a été marquée par des mouvements constants, qui ont forgé son hétérogénéité. Le mouvement a acquis une tradition d'action directe, ce qui a contribué aux difficultés du syndicalisme traditionnel. NOIRIEL Gérard, Les ouvriers dans la société française (chap. [...]
[...] II) De la Grande Dépression de 1880-1890 à la Seconde Guerre mondiale : l'apogée de la puissance ouvrière L'apparition d'une identité dans la crise La Grande dépression (1880-1890) marque le recul définitif de la mobilité et une prolétarisation classique. L'ouverture des frontières conjuguée au développement des chemins de fer accélère la désindustrialisation. La baisse des prix agricole provoque un fort exode rural. Les lois MELINE contribuent à la reprise de l'activité économique. Le syndicalisme est puissant. La loi de 1884 qui autorise les syndicats contribue à renforcer le sentiment de classe. [...]
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