Le livre Outsiders, étude de sociologie de la déviance, est un livre publié pour la première fois en 1963, écrit par le sociologue américain Howard Becker. Sa réédition est parue en 1985, traduit de l'américain. Cet ouvrage est tiré d'études sociologiques menées dans les années 1950. Certains chapitres seront d'abord publiés dans des revues scientifiques en sciences humaines (en restant dans le domaine de la sociologie). Becker s'inspirera pour Outsiders de diverses études menées par de nombreux sociologues (D. Roy, M. Dalton, R. Gold, O. Hall, W. Westley, J. Gusfield) et ethnologues (Malinowski pour le plus connu), dans de divers domaines tels que le travail à la chaîne, les cadres d'entreprises, les concierges, les médecins, la police ou les mouvements sociaux prônant la tempérance et les coutumes en société primitives (...)
[...] Becker et d'autres auteurs, appartenant à une approche naturaliste des phénomènes actes déviants ont contribué à l'élaboration de l'expression de la théorie de l'étiquetage Becker critique cette expression, ne considérant pas premièrement ses exposés comme des théories Becker se défend d'avoir émit l'hypothèse qui dit qu'un individu commet tel acte car il a été étiqueté auparavant à le commettre. Justement, ici, l'essentiel n'est pas de savoir la cause d'un acte mais son processus. Pour lui la théorie de l'étiquetage repose sur les quatre modalités de la déviance, les quatre cases (p.204). [...]
[...] Aussi quelqu'un sera considéré comme déviant si il ne respecte pas celui qui fait respecter la loi ou met sa fonction en doute (p.182). Il conclue sur ses études sur la déviance et les initiatives d'autrui à la fin du chapitre 8. Enfin les chapitres 9 et 10 parlent de l'étude de la déviance avec les critiques et sympathies engendrées et d'une théorie de l'étiquetage Pour Howard Becker, il y a une difficulté que rencontre l'étude scientifique de la déviance due à un manque de données solides, une insuffisance des faits et des informations sur lesquelles on peut fonder des théories. [...]
[...] Il sera soit musicien puriste de jazz soit musicien commercial. Il n'est pas possible à la fois de plaire au public et de préserver son intégrité artistique. (p.133)Le fait même d'être musicien de jazz, selon leur croyance, tient du don et les distingue d'emblé des caves et les met déjà en marge de ceux-ci, jugés d'ailleurs trop conformistes, ridicule en tout et ignorants en matière de musique. Cette attitude de ne pas se plier aux conventions sociales est plus qu'une idiosyncrasie, c'est une valeur essentielle dans la profession (p.111). [...]
[...] Il fait aussi la distinction entre une déviance commise à titre exceptionnel et une identité de déviant construite dans la durée, ceux qui apprennent à vivre dans une sous-culture organisée autour d'un acte déviant. Aussi, une seule caractéristique déviante viendra ternir toutes les autres conformes. En utilisant une idée d'Hugues, l'identité déviante commande toutes les autres identifications (p.57). L'individu aura alors le choix de se conformer à cette identité de déviant ou de revenir dans la norme, en quittant par exemple tel groupe qui cristallise son image. [...]
[...] En effet, leurs activités sont légales mais jugées déviantes car leur culture est mode de vie sont perçus comme suffisamment non conventionnels pour être perçus comme marginaux par les membres de la société. Il donne une définition de la culture basée sur le travail de Hugues, puis développe le fait que ceux qui participent à des activités considérées comme déviantes rencontrent ainsi un problème typique : leur conception de ce qu'ils font n'est pas partagée par les autres membres de la société (p.104). Il aborde ainsi le fait que des déviants naîtra une sous-culture de la déviance, entretenue à l'intérieur même d'une société globale. [...]
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