Outsiders, Etudes de sociologie de la déviance - Howard Becker - publié le 22/01/2009

Résumé du document

Fiche de lecture de l'ouvrage Outsiders, Etudes de sociologie de la déviance par Howard Becker



Travaillant sur le thème de la déviance, et celui-ci étant particulièrement vaste, Becker c'est limité à deux types de population, plus ou moins bien enchevêtrée et « en vogue », pour appuyer son argumentation. Il fait d'abord part de son étude sur une population considérée de fait et de droit comme déviante : les fumeurs de marijuana. En effet, bien que ce ne soit qu'après avoir rencontré des musiciens de jazz qui l'ai mis en contact avec des fumeurs de marijuana, Becker étudie d'abord cette population qui est « hors la loi », et est une population caractérisée par le couperet de la sanction judiciaire.





I/ Introduction

II/ Analyse de la méthodologie de l'auteur

III/ Questions

IV/ Conclusion

Extraits

[...] D'une part, elle est de type professionnel : c'est une relation de compagnonnage qui existe entre les musiciens. L'assurance d'obtenir un travail régulier dépend du nombre et de la qualité des relations ainsi établies par la même la sociabilité des musiciens entre eux est déterminée par l'exigence du métier. Obtenir un travail c'est, certes avoir une certaine compétence, mais surtout être des coteries être recommandé et savoir recommandé d'autre musiciens. La sociabilité des musiciens tourne autour de ces coteries qui permettent de gravir les échelons de la profession, des musiciens qui jouent irrégulièrement pour des petites soirées danses [aux] emplois réguliers dans les stations de radio et de télévision (p. [...]

[...] Il rapporte que les salariés s'approprient fréquemment, pour leur usage personnel, des biens et des services appartenant à l'entreprise qui, remarque-t-il, serait normalement tenu pour du vol. Les directions tentent de mettre fin à ces détournements, mais elles [ ] évitent habituellement de porter ce problème sur la place publique. Voici quelques exemples d'appropriation indue cités par Dalton : Le contremaître de l'atelier de menuiserie, d'une grande usine, [ ] consacrait l'essentiel de sa journée de travail à fabriquer, pour les hauts cadres de l'entreprise, des objets domestiques [ ] fait à la demande. [...]

[...] C'est donc une population que tout le monde s'accordera à étiqueter de déviante du seul fait de la loi. Les chapitres 3 et 4 sont ainsi l'occasion pour Becker de contredire l'opinion publique, et de mettre en exergue le caractère interactionnel du comportement dit déviant : nous ne sommes que déviant lorsque notre action est connue, rendue publique et qu'elle suscite le rejet, la sanction des autres. Etre déviant, et notamment fumeur de marijuana, c'est suivre à son terme tout un processus social d'acquisition d'une sous culture décrier par l'establishment Ensuite, Becker s'attache à une population considéré comme déviant non pas du fait de la loi mais parce que leur culture et leur mode de vie sont suffisamment bizarres et non conventionnels pour qu'ils soient qualifiés de marginaux par les membres les plus conformistes de la communauté (p. [...]

[...] Avec cette nouvelle définition des qualités requises pour un chercheur, dit interactionniste Becker met fin au débat sur les sources de son ouvrage en arguant la nécessité de l'utilisation de sources hétérodoxes du fait de sa définition, non moins moderne, de la déviance (p. 20). III/ Questions Qu'elle est la population étudiée dans l'ouvrage ? Travaillant sur le thème de la déviance, et celui-ci étant particulièrement vaste, Becker c'est limité à deux types de population, plus ou moins bien enchevêtrée et en vogue pour appuyer son argumentation. Il fait d'abord part de son étude sur une population considérée de fait et de droit comme déviante : les fumeurs de marijuana. [...]

[...] ou encore des entretiens avec des fumeurs de marijuana [financé par] l'Institute for Juvenile Research (p.12). Le matériel utilisé dans cette étude [est] recueilli par observation participante, c'est à dire en partageant le travail et les loisirs des musiciens (p. 107). Becker a donc tiré partie de son rapport privilégié, et même professionnel avec les musiciens de jazz pour prendre des notes abondantes sur les évènements qui se produisaient pendant [qu'il] était en compagnie d'autres musiciens sans qu'ils en soient au courant, et ceux pour préserver la véracité, l'objectivité des conversations retranscrites (p.107-108). [...]