Ce document est extrait de l'œuvre de Marie Duru-Bellat et de François Dubet (qui sont sociologues et professeurs de sociologie) « Nouvelle critique sociale. La République des idées » et s'intitule « Déclassement : quand l'ascenseur social descend ». Ce texte traite essentiellement du déclassement (Faire sortir quelqu'un ou quelque chose de la classe, de la catégorie où il était rangé, pour le mettre dans une classe inférieure) subit par les individus et donc en quelque sorte de la mobilité sociale (La mobilité sociale concerne les changements de statut social des individus ou des groupes sociaux au cours du temps, ainsi que les différences entre le statut social des parents et celui de leurs enfants), qui a évolué en France depuis quelques années.
[...] Si autrefois, les jeunes en cours d'études étaient optimistes quant à leur sortie du cursus scolaire et de leur avenir, aujourd'hui ce n'est plus le cas. Le pessimisme tend à se répandre (pessimisme qui est fondé d'après les auteurs). En effet, de nos jours les jeunes en cours d'études sont le plus souvent inquiets en ce qui concerne leur avenir qui est incertain, même avec un niveau de diplôme élevé. De plus, nous avons également tendance à penser que plus les générations passeront, plus ce sera pire. [...]
[...] Ainsi, si le concept de mobilité sociale a été élaboré pour favoriser l'égalité des chances, elle peut également se retourner contre les individus en raison du déclassement. Conclusion Le déclassement, qui consiste à faire sortir quelqu'un de la classe où il était rangé, dans une classe inférieure est un phénomène qui s'intensifie puisqu'il touche de plus en plus de jeunes diplômés, quel que soit le niveau de qualification. Il influe sur le marché du travail, mais également sur la perspective d'avenir qu'ont les jeunes. [...]
[...] C'est à partir de là que l'on parle de déclassement. En effet, les jeunes diplômés sortant du cursus scolaire vont avoir du mal à trouver directement un emploi stable et correspondant à leur qualification et auront pour la plupart une activité que l'on qualifie de sous-emploi. Ce phénomène de déclassement tend à s'amplifier puisque le contexte économique n'y arrange rien. Ainsi, il touche environ un jeune sur quatre trois ans après la fin des études. Il touche généralement tous les jeunes diplômés, quel que soit le niveau du diplôme, mais à un degré différent selon le niveau. [...]
[...] Nouvelle critique sociale. La République des idées Marie Duru-Bellat, François Dubet Introduction Ce document est extrait de l'œuvre de Marie Duru-Bellat et de François Dubet (qui sont sociologues et professeurs de sociologie) Nouvelle critique sociale. La République des idées et s'intitule Déclassement : quand l'ascenseur social descend Ce texte traite essentiellement du déclassement (faire sortir quelqu'un ou quelque chose de la classe, de la catégorie où il était rangé, pour le mettre dans une classe inférieure) subit par les individus et donc en quelque sorte de la mobilité sociale (la mobilité sociale concerne les changements de statut social des individus ou des groupes sociaux au cours du temps, ainsi que les différences entre le statut social des parents et celui de leurs enfants), qui a évolué en France depuis quelques années. [...]
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