L'orientation positiviste pose d'emblée une homologie entre monde naturel et monde social. En conséquence, le monde social, tout comme le monde naturel, est soumis à des lois qui doivent pouvoir être découvertes à l'issue d'une démarche scientifique. La société peut ainsi être décrite en terme de causalité. Le sociologue professionnel apporte donc à la société une connaissance sur elle-même, connaissance qu'elle n'est pas capable de fournir.
Aux Etats-Unis, la sociologie positiviste appliquée se fonde sur l'oubli de l'école de Chicago et connaît deux orientations complémentaires : la quantification et le structuro-fonctionnalisme. Elle reçoit une audience au niveau universitaire en particulier entre 1940 et 1960.
[...] Elles sont d'emblée obtenues au travers du prisme du chercheur. Mais comme le précise Lapassade : «les réponses obtenues par les enquêteurs peuvent être partielles ou partiales . Par ailleurs, le chercheur suppose que ses questions sont parfaitement adéquates au traitement des problèmes qu'il se pose, qu'elles sont claires et univoques pour l'enquêteur. Une rencontre sociale Toute enquête nécessite une rencontre sociale. Dans la perspective que nous décrivons, cette rencontre est problématique, car elle introduit de la subjectivité dans une démarche objective. [...]
[...] Pour obtenir cette ‘rigueur de la mesure' dans leurs déductions, ils ont recours à ce qu'ils nomment des indicateurs sociaux. D'après Throw[2] : Un indicateur empirique est un signe observable qu'il existe quelques caractéristiques non observables d'un individu ou d'un groupe. Le fait de se rapporter à des indicateurs empiriques en sociologie est l'équivalent de l'observation de la fumée comme l'indicateur ou le signe naturel de la probable présence du feu. Les présupposés des enquêtes Un exemple : une enquête d'opinion L'exemple donné par Lapassade (enquête d'opinion concernant les choix politiques menée par Benson et Hugues en 1983), permet de mettre en évidence quelques postulats implicites dans certaines démarches de recherche : on pose que l'enquêté a pleinement saisi le sens de la question et que chaque d'entre eux aura la même compréhension de la question. [...]
[...] Les microsociologies de Georges Lapassade : notes de lecture du chapitre 7 "De la tradition positiviste en sociologie" L'orientation positiviste L'orientation positiviste pose d'emblée une homologie entre monde naturel et monde social. En conséquence, le monde social, tout comme le monde naturel, est soumis à des lois qui doivent pouvoir être découvertes à l'issue d'une démarche scientifique. La société peut ainsi être décrite en termes de causalité. Le sociologue professionnel apporte donc à la société une connaissance sur elle-même, connaissance qu'elle n'est pas capable de fournir. [...]
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