Conditionnement des individus, technocratie, Le meilleur des mondes, Huxley, progrès scientifique
l'utopie est la description d'une société idéale, mais aussi un genre littéraire apparentant au récit de voyage et ayant pour cadre des sociétés imaginaires.
Huxley, écrivain anglais publie Le meilleur des mondes, un de ses principaux romans en 1931, déjà très précurseur puisqu'il aborde la menace grandissante du progrès scientifique. Huxley décrit dans cette œuvre une société totalitaire divisée en plusieurs castes, des alpha au Delta et Epsilon.
[...] Cela est montré par l'expression si l'on faisant en sorte que les enfants se missent à hurler à la vue d'une rose, c'était pour des raisons de hautes politiques économiques - ou encore ont un défaut grave ; ils sont gratuits cette expression montre que les choses gratuites deviennent des défauts pour la société, cette société vise donc à ce que le plus possible de choses soit payantes. - obliger les individus à consommer du transport gratuitement est moins efficace que de coupler cette consommation avec celle occasionné en plein air. L'amour de la nature ne convenait pas au scientifiques et élites, en effet cela ne leur rapportait pas encore assez car les paysages, fleurs sont gratuites. Ils ont donc trouvé un autre moyen qui leur rapporte plus d'argent : aimer les sports en plein air. [...]
[...] Ce récit prémonitoire nous décrit une organisation sociale qui passe par le conditionnement des individus. Dans cette société, tout est conçu pour que les habitants consomment et ne réfléchissent pas ou très peu. le conditionnement des individus règne de la technocratie - cette société est divisée en plusieurs castes, déterminé à l'aide de manipulations génétiques avant même la naissance de l'individu. - il y a donc une forte opposition entre les élites (scientifiques) qui savent ce qui est bon pour la société et les masses (qui ne sont que les rouages d'un système). [...]
[...] Il faut que les habitants consomment un maximum, pour cela les scientifiques n'hésitent pas à changer les goûts des habitants de la société. Ils ne sont donc même plus libres de choisir ce qu'ils aiment, leurs goûts dépendent des décisions des dirigeants. On peut rapprocher ce texte du chapitre 18 de candide, pendant lequel candide se rend à l'eldorado, un monde utopique similaire à cette société. En effet, les caractéristiques utopiques sont présentes, mais l'ironie de voltaire restreint cette utopie. En effet, il est difficile de construire une utopie autour de l'homme car l'homme n'est lui-même pas parfait. [...]
[...] C'est un système établi de façon définitive. - c'est un lieu isolé à l'écart du monde (utopia = île). -ses préceptes moraux et politiques sont la vertu la solidarité, la communauté, l'égalité, le travail l'éducation, le respect des lois et engagements. Cependant, dans cette œuvre, l'égalité n'est pas respectée puisque des castes ont été créé, et la solidarité n'existe pas (à cause de la division sociale). Conclusion : Huxley nous décrit un monde ou le destin de chacun est tracé avant même sa naissance. [...]
[...] - notre société a recours à des techniques, celles de la publicité par exemple, qui sont censé préservé la liberté de choix du consommateur. De même si nous sélectionnons biologiquement les espèces végétales et animales, nous interdisons les manipulations sur les êtres humains. - cet avertissement prémonitoire d'Huxley reste donc encore d'actualité. L'installation d'un régime nazi en Allemagne (dix ans après la publication de ce roman) montre que la tentation de sélectionner les individus est loin d'avoir disparu. Une utopie ? [...]
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