Le Malaise de la modernité, chapitre 1, Charles Taylor, 1992, individualisme, structures sociales, reconnaissance, raison instrumentale, politique, société de consommation, perte de conscience massive
Charles Taylor a travaillé sous la direction Isaiah Berlin, philosophe. Il s'est également intéressé à la philosophie du langage de John Austin et aux travaux de Wittgenstein. Ses différentes oeuvres suivent ses rencontres avec les différentes philosophies comme la philosophie analytique, phénoménologie, l'herméneutique, morale, religion par exemple. Une grande partie de ses oeuvres sont centrés sur l'étude de l'identité moderne, il traite également du multiculturalisme. Le texte s'intitule "Le Malaise de la modernité" et a été publié en 1992, nous avons à lire le premier chapitre qui traite des 3 grandes causes du malaise de la modernité. Dans ce chapitre Charles Taylor cite de nombreux auteurs comme par exemple Max Weber ou bien Patricia Benner et à plusieurs reprise Alexis de Tocqueville. Il appuie beaucoup son argumentaire sur le sien.
[...] Selon l'auteur la chute de l'Église et sa perte en puissance a élargi la raison instrumentale. La raison instrumentale a envahi considérablement nos vies en nous enlevant cette part d'humanité comme c'est le cas dans le milieu de la médecine « Patricia Benner a montré dans plusieurs ouvrages importants que la technologie médicale conduit souvent à négliger les soins qu'exige le traitement d'un patient en tant que personne possédant une vie propre et non pas en tant que site d'un problème technique ». [...]
[...] Parler de modernité c'est obligatoirement l'inscrire dans un cadre spatio-temporel. Dans un espace particulier (l'Europe), dans un temps ou dans une histoire particulière (du 18e à nos jours). Parler de modernité c'est inscrire ce débat dans ce cadre-là et pas dans un autre. Cours magistraux. o Par modernité l'auteur entend l'époque dans laquelle nous vivons, centré sur des problèmes sociologiques que nous avons créés par exemple l'individualisme. Société : la société est l'ensemble des personnes qui vivent dans un pays ou qui appartiennent à une civilisation donnée. [...]
[...] Individualisme : l'individualisme met en avant les droits et les responsabilités de l'individu, considérant que les institutions sociales n'existent que pour le bien de l'individu. Il s'oppose au conformisme, au panurgisme. La Toupie. o Par individualisme l'auteur entend l'ensemble des choses que nous gérons « Nous vivons dans un monde où les gens peuvent choisir leur mode de vie, agir conformément à leurs convictions, en somme, maitriser leur existence d'une foule de façons ». Raison instrumentale : La rationalité instrumentale, ou rationalité en finalité, ordonne les objectifs et les moyens les mieux adaptés aux buts poursuivis. [...]
[...] Le premier concerne ce qu'on pourrait appeler une perte de sens : la disparition des horizons moraux. Le deuxième concerne l'éclipse des fins, face à une raison instrumentale effrénée. Et le troisième porte sur la perte de la liberté. » Charles Taylor nous parle des malaises de la société incarnée par l'individualisme, la primauté de la raison instrumentale et enfin la combinaison des deux. III. Quels sont les mots (notions, concepts) importants du texte ? Malaise : État, sentiment de trouble, de gêne, d'inquiétude, de tension. [...]
[...] Pour argumenter sa thèse, Charles Taylor se centre sur ce qu'il considère comme étant les 3 malaises de la modernité ou plutôt de notre société moderne. Il divise son texte en trois parties expliquant dans chacune comme le malaise est perçu et son origine, dans chaque sou parti Charles Taylor s'appuie sur des exemples ainsi que sur les écrits d'autres auteurs pour étayer ses dires. L'individualisme : Taylor parle de « désenchantement du monde » par la disparition de certaines structures sociales. L'individu va donc se replier sur lui-même éclipsant le monde qui l'entoure. [...]
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