Clifford Geertz est aux Etats–unis et en Europe une figure du mouvement postmoderniste en ethnologie, bien que lui-même refuse cette étiquette et se présente plutôt comme un réformateur du culturalisme américain qu'il souhaite débarrasser de toute forme d'explication causale, qu'elle soit psychologique, structurale ou sociale. En effet, Geertz se présente comme un réformateur du courant de pensée culturaliste.
Pour lui, l'anthropologie s'est développée autour d'un concept, celui de culture, qu'il semble nécessaire de délimiter et préciser. Il considère que ce concept est éclectique, et prend le parti de choisir une définition sémiotique de la culture. Se mettant dans le sillage de Max Weber, qui selon lui voit dans l'homme « un animal suspendu dans des toiles de signification qu'il a lui-même tissées », Geertz considère que ce sont ces « toiles » qui constituent la culture. En somme pour Geertz, la culture est un système de sens.
[...] Pour lui, est auteur quelqu'un qui produit une œuvre Cet auteur exerce une fonction. Un écrivain quant à lui, produit un texte et exerce une activité. Un auteur pour Barthes est quelqu'un qui produit une œuvre et exerçant une fonction. écrivain lui produit un texte et exerce une activité. La pensée de Barthes dans l'auteur est mort est que la naissance du lecteur doit se payer de la mort de l'auteur Il pense que l'auteur doit céder sa place au lecteur qui doit s'approprier le texte, le réécrire pour lui même. [...]
[...] Il était intéressé par le structuralisme, mais de la même façon que Pierre Bourdieu il le critiquait. Ils pensaient le structuralisme tous deux d'être anhistorique dans son approche et de n'accorder aucune place à la contingence. Dans l'extrait que Geertz nous donne de l'ouvrage de Foucault, il nous parle de la distinction qu'il faut faire entre deux types d'auteurs. Il y a tout d'abord l'auteur qui écrit un livre, un texte, est pour lui un producteur de texte particulier Cet auteur est le plus répandu. [...]
[...] Les piliers de la sociologie en sont un bon exemple. Marx, Weber et Durkheim sont des producteurs de théories et ont chacun une vision de la société, une manière différente d'aborder l'étude sociologique. Geertz nous explique qu'il est donc fréquent au cours du temps d'oublier le prénom et de transformer le nom de ces fondateurs de discipline en adjectif. Ethnologie boasienne sociologie Wébérienne Pour conclure, nous pouvons dire que ce texte nous a permis de réfléchir sur les problèmes que connaissent les ethnologues dans leur méthode de travail. [...]
[...] Cette dernière solution continue de canaliser les efforts de la majorité des chercheurs en sciences sociales. Or, certains auteurs affirment de plus en plus qu'il faut cesser d'aller à l'encontre d'un caractère propre à l'anthropologie. Au lieu d'insister sur une objectivité mal définie, pourquoi ne pas affirmer carrément que l'anthropologue est subjectif ? En effet, tout concourt à influencer le travail de ce dernier : sa personnalité le conditionne dans le choix des problèmes abordés ainsi que des informateurs auprès desquels il recueille ses données. [...]
[...] Donc d'après lui, l'anthropologie occuperait à un statut hybride entre sciences et littérature. Nous allons donc voir dans quelle mesure s'exerce ce statut. Pour cela, dans une première partie, nous allons tenter d'étudier la difficulté que peut rencontrer l'ethnologue afin de se positionner dans son discours, puis dans une seconde partie nous allons essayer de montrer les statuts qu'implique ce travail d'écriture chez le chercheur. Partie I : La position ambigüe de l'ethnologue un sentiment intime et un compte rendu distancié Lorsque l'ethnologue a terminé son enquête de terrain avec toute la récolte de données qui l'accompagne, il doit donc retranscrire ses résultats d'enquête. [...]
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