Ku Klux Klan, Farid Ameur, racisme, suprématie, nazi, nazie, confédération, sudiste, nordiste, amérique, États-Unis, KKK, Roger Martin
Le Ku Klux Klan de Farid Ameur sa thèse de doctorat en 2010 : «Les Français dans la guerre de Sécession, 1861-1865 » à l'Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne, sous la direction d'André Kaspi. Il obtient la mention « très honorable » ainsi que les félicitations du jury. Sa thèse obtient le prix Jean-Baptiste Duroselle en 2011.
[...] Le KKKK est donc une organisation qui pose problème aux Etats-Unis, mais qu'il est difficile d'éradiquer totalement. III. Portée du livre Cet ouvrage est intéressant pour se rendre compte que le KKK est un produit typiquement étatsunien et qu'il naît de par l'histoire de son pays, en se forgeant au fil des années une image conservatrice, qui prône l'américanisme, la déségrégation. Il permet aussi de voir l'évolution d'une organisation qui n'a au départ qu'un but de rassemblement et qui, petit à petit, va sombrer dans la violence, la haine, le racisme, et va se rapprocher d'autres tendances extrêmes comme le nazisme. [...]
[...] Chapitre 4 : Envers et contre tout David Duke est l'homme du renouveau (vous devez sûrement le connaître c'est lui qui a félicité Donald Trump pour sa victoire aux présidentielles de nombreuses fois), c'est un provocateur proche des néonazis qui va jusqu'à porter l'uniforme SS en pleine rue, en 1950. Il donne un coup de fouet au Klan. Malgré tous ses efforts, le Klan décline dans les années 1980. Cependant, il n'est pas mort pour autant. On note aussi un comportement ambigu des Etats-Unis face à cette organisation : les EU combattent le Klan depuis sa naissance, mais pour autant ne l'interdisent pas. [...]
[...] On apprend notamment que le Klan a un véritable programme de refonte de la famille : les enfants sont instruits dès leur plus jeune âge sur le fait qu'il existe une suprématie de la race blanche, on leur met en tête des idéaux racistes dès l'enfance. Les femmes quant à elles bataillent pour obtenir un rôle au sein des Klans mais en vain, il est rare qu'elles y parviennent. Leur rôle est plutôt de produire un maximum de futurs Klansmen. B. Chapitre 6 : Les mystères du rituel Le chapitre traite de la hiérarchisation du KKK et de son jargon, on parle par exemple de Kloran pour définir leur livre sacré, de Klonversations lorsqu'on parle de discussions au sein du Klan etc. [...]
[...] De plus, avec la Première Guerre mondiale, les Klansmen se sont ralliés aux nazis et ont durci leurs exactions. Le Klan connaît une liquidation judiciaire en 1944. C. Chapitre 3 : La dernière croisade Le Klan renaît à nouveau peu de temps après, chaque état à des dates différentes. Cette fois-ci le Klan se sent encore plus puissant puisqu'il trouve de nombreux appuis. Déjà au sein de la police, où nombreux sont les officiers qui leur laissent un « temps libre » afin de faire ce qu'ils ont à faire ? [...]
[...] Chapitre 7 : Par le fer et par le feu Ce chapitre insiste sur la violence dont usent les membres du Klan et la difficile interdiction de celui-ci. En effet, au nom de la liberté d'expression, le Klan n'est pas interdit aux Etats-Unis. Ainsi, pour limiter ses exactions, de nombreuses personnes s'y infiltrent : journalistes, officiers de police, voire même agents du FBI. Mais si certains infiltrent le KKK, d'autres font l'inverse : sous couverture d'être infiltré au sein de l'organisation, ils informent en fait celle-ci des enquêtes menées sur elle. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture