Jean-Pierre Warnier est ethnologue, professeur d'ethnologie à l'université Paris-V - René-Descartes et directeur du laboratoire d'ethnologie de Paris-V.
Spécialiste du Cameroun, ces travaux portent sur la réaction des sociétés face aux flux culturels, ainsi que sur la culture et l'économie matérielle.
Cet ouvrage est un essai polémique ou plus exactement d'une œuvre de réflexion débattant d'un sujet donné selon le point de vue de l'auteur. L'auteur nous dit à la fin qu'il s'agit de sa thèse sur le thème de la mondialisation de culture.
[...] De plus, les données ne sont pas toujours actualisées. Concernant l'aspect de livre le fait qu'il soit en très petit caractère complique la lecture et peut avoir un effet repoussant sur le lecteur. De plus, l'auteur utilise des termes très spécifiques qui peuvent être difficiles à comprendre pour un lecteur non spécialisé et qui nécessitent donc une recherche de leur définition. Tout au long de son ouvrage, l'auteur critique l'expression de mondialisation de la culture alors qu'il a donné ce titre à son livre. [...]
[...] La première partie est une analyse des clivages entre traditions et industrie de la culture. Dans le premier chapitre, il oppose les arts qui sont les produits des traditions, aux arts produits par l'industrie culturelle comme dans les deux chapitres suivants qui sont une réflexion sur les cultures au passé antérieur et les cultures au passé simple. Le quatrième chapitre porte sur l'adieu aux traditions et sur les transformations qui sont la conséquence des révolutions industrielles. La deuxième partie se concentre sur le phénomène des créations culturelles. [...]
[...] Il est très axé sur le secteur des industries culturelles et la mondialisation de la culture L'auteur dénonce l'idée d'une standardisation ou globalisation de la création culturelle qui est très étudiée par les économistes. Ce livre constitue également une réflexion politique, car le domaine de la culture et notamment celui de la mondialisation est très important dans la politique d'un pays. Ce livre est adapté pour les étudiants et enseignants, car il a une portée spécifique qui nécessite que l'on fasse une étude ou que l'on s'intéresse au thème ou au genre du livre. [...]
[...] Il explique ce contresens à la fin de son ouvrage : c'est en fait à cause de la maison d'édition qui a refusé le titre qu'il avait choisi c'est-à-dire la non-mondialisation de la culture On trouve certaines aides de lecture dans ce livre comme des encadrés qui contiennent des exemples concrets qui illustrent les études de l'auteur. Par exemple, des personnes racontent leur histoire. Mais aussi des schémas comme celui du modèle de la communication ainsi que des URL de sites. D'autres ouvrages de l'auteur : - Le Paradoxe de la marchandise authentique, L'Harmattan - Construire la culture matérielle : l'homme qui pensait avec ses doigts, PUF Jean-Pierre Warnier a écrit de nombreux articles dans des revues spécialisées. Il est membre de 6 ou 7 comités de lecture, ainsi que Research Fellow de l'université de Londres. [...]
[...] Enfin, il termine son argumentation sur la question de cultures au futur : l'humanité a une capacité de production d'identités ou de diversités culturelles par rapport à son histoire, mais cette création culturelle est en danger. L'auteur amène le lecteur à se poser des questions sur l'avenir des cultures au futur. On retrouve dans ce livre des récits d'expériences personnelles. L'auteur base son argumentation sur des enquêtes réalisées partout dans le monde, mais également il reprend des essais d'autres auteurs pour les réfuter ou pour appuyer sa thèse. Ce livre constitue une approche intéressante sur ce phénomène qu'est la mondialisation de la culture. [...]
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