Il apparaît indéniable que nous vivons dans une société où la sécurité est omniprésente : la peur de conflits armés entre les Etats paraît ne plus nous concerner et n'être réservé qu'à de lointaines contrées. Plus proche de nous, la sensation de vulnérabilité des hommes semble être « couverte » par un double mécanisme de protections civiles et juridiques et de protections sociales. Toutefois ce sentiment d'insécurité reste latent dans l'esprit de la plupart des citoyens. Il apparaît donc nécessaire à l'auteur d'en chercher les causes. La raison avancée est que la protection serait un vecteur d'insécurité : le recherche de protection serait un sentiment, une quête impossible à satisfaire. L'insécurité est un concept qui mue, se complexifie alors que la société peine quand à elle à l'atténuer de manière effective. Les protections civiles et juridiques ainsi que les protections sociales « souffrent » de nombreuses difficultés pour assurer tous les individus. L'auteur se propose alors d'étudier les obstacles qui se dressent contre ces protections. Le constat est que l'Etat Providence, basé sur une économie de protection, est générateur d'insécurité et d'un sentiment de manque. Il s'agira de tenter de comprendre et d'expliquer ce phénomène.
[...] Il faut réduire les charges sociales qui pèsent sur les entreprises. La place des partenaires sociaux a également changé : autrefois représentant de catégories professionnelles luttant pour un intérêt commun et partageant une certaine solidarité, c'est désormais le triomphe de l'individualisme qui éclate et l'homogénéité sociale n'existe plus. Les tensions sociales se ressentent entre travailleurs de même catégorie car désormais l'objet de toutes les préoccupations est la préservation de l'emploi. Les travailleurs ne se ressemblent plus, ne travaillent parfois plus ensemble subissant les effets de la flexibilité qui les oblige à constamment se renouveler sous la menace continue du chômage. [...]
[...] Toutefois ce sentiment d'insécurité reste latent dans l'esprit de la plupart des citoyens. Il apparaît donc nécessaire à l'auteur d'en chercher les causes. La raison avancée est que la protection serait un vecteur d'insécurité : la recherche de protection serait un sentiment, une quête impossible à satisfaire. L'insécurité est un concept qui mue, se complexifie alors que la société peine quant à elle à l'atténuer de manière effective. Les protections civiles et juridiques ainsi que les protections sociales souffrent de nombreuses difficultés pour assurer tous les individus. [...]
[...] Ceux-ci passeraient également par un renforcement du droit à la formation des individus pour mieux s'armer face à ces périodes de mutation du marché économique. Conclusion L'homme doit construire ses protections. Ce protectionnisme a longtemps été assuré pat l'Etat avec comme travers une inflation permanente du souci de sécurité, une insatisfaction perpétuelle que rien ne peut endiguer. Aujourd'hui l'Etat s'efface face aux impératifs de l'économie de marché avec comme travers une insécurité stagnante au sein de la population et une crise des mécanismes protecteurs d'antan. [...]
[...] La solution passe selon lui par un redéploiement des protections dans un mode de nouveau cerné par l'incertitude. Concernant la protection sociale, l'auteur pointe les dysfonctionnements du système de sécurité sociale à travers la problématique récurrente de son financement : hausse continue du nombre de chômeurs et inactifs face à une population active amoindrie. Au niveau fonctionnel, ce système est incapable d'aider les personnes en attente de protections car il est resté figer dans une vue catégorielle de cette population, catégories désormais éclatées. [...]
[...] Mais alors où doit se situer l'Etat ? Sur la base d'un constat : être protégé n'est pas un état naturel l'auteur souligne l'importance pour l'homme d'abandonner sa liberté à l'Etat en acceptant sa contrainte à condition que celui-ci lui garantisse un épanouissement de l'individu dans la sphère privée. Cette thèse peut se retrouver aujourd'hui symbolisée par le nom Etat - Providence A l'inverse les libéraux prônent un Etat minimal dont la seule fonction sera de protéger la propriété de l'homme qui seule peut le libérer, le protéger et le rassurer. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture