L'homme est un être culturel par nature, il est au plus profond de lui sensible aux notions de culture et de développement. Toute sa vie il œuvre par ses actions à son élévation afin de « cultiver » ses capacités. Dès lors une situation d'immobilisme semble exclue en faveur d'un permanent travail créatif visant à améliorer son mode de vie, ses connaissances et ses compétences. Ainsi l'homme se créé au fil du temps de nouveaux besoins visant à faciliter son existence. Il est important de rappeler cette notion qui, nous le verrons, sera la base de toutes nos interrogations futures.
L'idéologie en tant que telle désigne une certaine "philosophie de vie" soumise au libre arbitre de chaque homme. Comparable aux goûts et aux couleurs (« qu'on ne discute pas »), cette philosophie devrait à première vue ne souffrir d'aucune critique ni manipulation. Pourtant, selon la définition qu'en fait l'auteur, elle ne serait pas véritablement libre de toute influence.
Professeur, écrivain ainsi que collaborateur au Monde Diplomatique, François Brune témoigne dans cet ouvrage de l'intérêt qu'il porte aux questions actuelles de sociétés.
Tout au long de son analyse, parfois très critique à l'égard de ses contemporains, il construit son argumentation autour d'exemples divers, allant de la religion à la politique en passant par le sport. Selon lui, nous vivons actuellement dans une société idéologisée qui, d'une part régit la manière de pensée de l'individu en le réduisant à ce qu'il voit, (le verbe "voir" introduit ici l'idée d'une perception, d'une représentation que se fait l'individu sur le monde qui l'entoure, elle est influencée non plus par ses sens mais par sa culture et la société); d'autre part s'impose à tous, fixe la norme et tend à exclure les particularismes. De l'idéologie d'aujourd'hui repose entièrement sur cette idée de conditionnement de l'individu par sa société et par l'idéologie qu'on cherche à lui infliger. S'appuyant sur des faits historiques, des analyses publicitaires ou des discours politiques, il s'attache à expliquer par le biais des quatre grandes idéologies qui se distinguent, les raisons de cette domination idéologique sur nos comportements.
[...] Chaque fois qu'une technologie engendre des effets néfastes, on en appelle à un surplus de technique pour sa résolution. Tout problème à sa solution mathématique, le réflexe de cause conséquence est irréfragable. Bien qu'il demeure encore la finalité souhaitée, l'homme est immuablement investi dans un processus de recherche technologique. Le dogme de la communication. Selon François Brune, l'explosion des moyens et des techniques de communication réduisant les sphères de l'espace et du temps au cours des 20 dernières années, est devenue indispensable à tous. [...]
[...] En effet, sociologues, anthropologues et philosophes s'accordent sur ce constat. Toutes fois la formulation de nouvelles observations semble nécessaire. Il est d'abord intéressant d'analyser la contradiction marquante entre l'uniformisation de la société (modes de consommation, manières de s'habiller, goûts gastronomiques, loisirs . aux multiples tendances à l'individualisation que rencontrent aujourd'hui les sociétés occidentales. En effet, bien que nos modes de vie se soient uniformisés (pour ne pas dire globalisés ou mondialisés), apparaissent, des comportements toujours plus individualistes qui font passer la sphère individuelle devant la sphère collective. [...]
[...] De l'idéologie d'aujourd'hui repose entièrement sur cette idée de conditionnement de l'individu par sa société et par l'idéologie qu'on cherche à lui infliger. S'appuyant sur des faits historiques, des analyses publicitaires ou des discours politiques, il s'attache à expliquer par le biais des quatre grandes idéologies qui se distinguent, les raisons de cette domination idéologique sur nos comportements. Le mythe du progrès est le premier thème analysé par l'auteur. Selon lui l'homme est prédestiné à évoluer et à se développer. [...]
[...] Contrairement à François Brune, mon analyse serait nuancée. Il n'y a pas et il n'y aura jamais selon moi de société parfaitement lisse et harmonisée, centralisée autour de quelques types de comportements. À court terme, les hommes (bien qu'ils puissent se rapprocher et même se confondrent dans certains comportements) demeurent des êtres uniques et libres. Chacun est influencé en premier lieu par l'éducation qu'il reçoit et les modes de vies qu'il rencontre via les autres; ce n'est que plus tard lorsqu'il adoptera son libre arbitre qu'il fera le choix où non de se fondre dans les mœurs collectifs. [...]
[...] De l'idéologie d'aujourd'hui Francois Brune L'homme est un être culturel par nature, il est au plus profond de lui sensible aux notions de culture et de développement. Toute sa vie il œuvre par ses actions à son élévation afin de cultiver ses capacités. Dès lors, une situation d'immobilisme semble exclue en faveur d'un permanent travail créatif visant à améliorer son mode de vie, ses connaissances et ses compétences. Ainsi l'homme se crée au fil du temps de nouveaux besoins visant à faciliter son existence. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture