Il divise son essai en six parties :
1ère : "Les multiples facettes de la honte" : présente 4 histoires de cas qu'il analyse par une approche sociologique. Chacune de ces histoires illustre un visage de la honte.
2ème : violences humiliantes : pauvreté, mendicité, assistance, maltraitance : altèrent l'identité et le rapport de l'individu à sa communauté.
3ème : Montre comment les positions théoriques de Freud, Sartre et Camus ont été influencés par leur histoire personnelle et leur confrontation à ce sentiment.
4ème : (..)
[...] * dimension sociale de réhabilitation de son image soit par contestation des normes stigmatisant ou soit par une stratégie pour améliorer sa position dans l'ordre social et y prendre du pouvoir. Se libérer de la honte c'est pouvoir se réconcilier avec les parties de soi- même qui ont été altérées par les violences humiliantes. La honte est nécessaire car elle indique aux hommes des limites. C'est une digue qui permet de canaliser la socialité en condamnant les comportements qui risquent de mettre en danger la vie sociale. Tableau de synthèse Débat : Que pensez-vous de ces deux auteurs ? Quelle autre vision de la honte voyez- vous ? [...]
[...] La vraie honte, la honte de soi, il la rencontre : - En volant 2 francs à sa grand-mère pour aller voir un match de foot =>comprend que ces 2FR sont une somme importante au sein de sa famille : Sa grand-mère n'a pas agit en fouillant dans le cabinet pour le punir mais parce qu'elle avait besoin de cet argent pour nourrir la famille. éprouve un sentiment de culpabilité : il a volé l'argent provenant du travail de ses proches. (Prise de conscience de sa condition sociale honte La honte des siens - Nouveau lycée : milieu différent de lui. [...]
[...] Cet essai est son 13ème depuis 1977, il a notamment publié : La névrose de classe (1987), Le coût de l'excellence (1991) et la Lutte des places (1994). SON OUVRAGE : les sources de la honte Il divise son essai en six parties : 1ère : Les multiples facettes de la honte : présente 4 histoires de cas qu'il analyse par une approche sociologique. Chacune de ces histoires illustre un visage de la honte. 2ème : violences humiliantes : pauvreté, mendicité, assistance, maltraitance : altèrent l'identité et le rapport de l'individu à sa communauté. [...]
[...] La chute (livre) A la base ouvrage pour réagir contre les attaques des intellectuels réunis autour de J.P Sartre et de la revue les temps modernes. La chute met en scène le récit d'un homme (Jean-baptiste Clamence) qu'il décrit comme : un homme dans la force de l'âge, de parfaite santé, généreusement doué, habile dans les exercices du corps comme dans ceux de l'intelligence, ni pauvre, ni riche, dormant bien et profondément content de lui-même sans le montrer autrement que par une sociabilité heureuse C'est l'image même de la réussite, il est parfait. [...]
[...] Sartre et camus parlent d'eux par le biais de la honte même s'ils ont une façon différente de l'aborder. Depuis 1943, ils sont de grands amis et ils se montrent partout ensemble. Cependant, Sartre conçoit l'existentialisme comme une philosophie de la liberté et de la responsabilité: nous sommes ce que nous faisons et non des êtres dont le destin serait fixé à l'avance. Camus élabore, quant-à-lui, une philosophie existentialiste de l'absurde résultant du constat de l'absence de Dieu et de sens à la vie. [...]
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