Formation des professeurs, réforme de l'enseignement, IUFM, Gilles Baillat, professeur des écoles
Cet article est une interview de Gilles Baillat. Ce dernier est actuellement directeur de l'IUFM Champagne- Ardennes (université de Reims Champagne ardenne) et président de la Conférence des directeurs d'IUFM. Mais il est à l'origine chercheur en science de l'éducation.
Cet article porte principalement sur les bouleversements qu'a connu la formation des professeurs et plus particulièrement leur formation pratique.
Pour Gilles Baillat, c'est la réforme de 2010 qui a littéralement modifiée la formation et a mis de côté la formation pratique des enseignants.
D'une part, un des grands changements de cette réforme est la « masteurisation ». Avant 2010, le niveau licence (bac +3) était requis pour se présenter au concours de professeur des écoles qui permettait d'accéder à la formation.
[...] En effet, il constate que certains étudiants exercent leur métier sans avoir vu une classe fonctionner. Pour lui, ce problème vari selon les académies car ,le stage étant rémunéré, beaucoup d'académies n'ont pas le budget nécessaire pour mettre en places ces stages. De même, G. Baillat note que le stage pratique accompagné n'est pas obligatoire, il est donc appliqué que dans certaines académies. Ensuite, Mr Baillat évoque les qualités et les défauts de la réforme. Concernant les avancées de la réforme, l'entrée au concours au master permet d'augmenter le niveau d'étude. [...]
[...] Formation pratique sacrifiée ? Entretien avec Gilles Baillat Propos recueillis par Martine Fournier Issus du mensuel Sciences Humaine n°227- juin 2011 Cet article est une interview de Gilles Baillat. Ce dernier est actuellement directeur de l'IUFM Champagne- Ardennes (université de Reims Champagne ardenne) et président de la Conférence des directeurs d'IUFM. Mais il est à l'origine chercheur en science de l'éducation. Cet article porte principalement sur les bouleversements qu'ont connus la formation des professeurs et plus particulièrement leur formation pratique. [...]
[...] D'autre part, la coordination entre la préparation au concours et l'obtention du master est difficile pour les étudiants car, durant la deuxième année de master, ces derniers préparent le concours et leur poursuite du master. Par conséquent, à partir de tout cela, G. Baillat fait plusieurs constats. Il observe que le nombre d'étudiant qui se tourne vers cette profession diminue car la réforme ne rassure pas les étudiants et il ya une grande confusion chez eux sur les modalités de formation. Enfin, les contours du métier d'enseignant deviennent de plus en plus flous. [...]
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