L'apprentissage, l'école, le mignotage, la socialisation, "sociabilité", pas de différenciation de l'enfant et de l'adlute
Philippe Ariès est né en 1914 à Bordeaux. Après deux échecs successifs à l'oral de l'agrégation d'histoire, il est, l'un des rares historiens français à ne pas être agrégé. Il occupe pour cela une position atypique dans le paysage intellectuel français. Il se qualifiait lui même comme un "Historien du dimanche".
Ces thèmes de recherche sont axés sur la démographie historique, l'histoire des mentalités et de l'iconographie en histoire.
II. Première thèse : le sentiment de l'enfance dans les sociétés traditionnelles.
a. Du petit enfant à l'homme jeune.
Au Moyen Age, la notion d'enfant et de l'enfance n'existe pas, ici l'âge n'a pas vraiment d'importance. On ne fait pas vraiment attention à l'âge de enfant, et d'ailleurs presque rien ne différencie l'enfant de l'adulte. Par exemple, l'habit chez les plus pauvres ne différencie pas l'enfant de l'adulte.
Ensuite, dès que l'enfant parvient à se suffire, il entre dans le monde des adultes, il doit apprendre les choses à savoir en sachant les faire lui même avec les adultes. L'apprentissage va jusqu'au XVII ème siècle l'intégrer complètement au monde adulte. Il « saute » les étapes de sa jeunesse.
[...] Philippe Ariès utilise dans ce texte le mot anonyme pour qualifié le statut de cet enfant, ce qui résume bien l'intérêt qu'on lui porté. Cependant, il nuance ces propos en parlant du mignotage b. Le mignotage Malgré une relation parent / enfant assez brève, le mignotage comme l'appelle l'auteur à lieu. Mignoter a pour synonyme le verbe cajoler. Durant les premières années de vie du tout petit, l'enfant reçoit de la tendresse, il n'est donc pas négligeait. Cependant, toutes marques d'affection au Moyen Age envers son bambin restaient discrète, on ne montrait pas ses sentiments en public. [...]
[...] Philippe Ariès est mort en 1984. Dans un premier temps, nous verrons comment Philippe Ariès nuance ses propos dans cette préface de 1973, nous parlerons ensuite du sentiment de l'enfance sous l'ancien régime, nous développerons par la nouvelle place de l'enfant dans la société industrielle et pour finir, nous traiterons la vie familiale I. Des propos nuancés par l'auteur. a. Quelle est la cause de se besoin de nuancer ses propos ? Philippe Ariès dans cette préface de douze pages ressent le besoin de réexpliquer et de retranscrire ses propos, suite aux diverses réactions à la sortie de son ouvrage de 1960 de la part d'historiens et de psychologues. [...]
[...] Philippe Ariès compare l'enfant au nain. À partir du XIII ème siècle, Philippe Ariès montre que l'art accorde une place aux enfants, d'abord sous forme d'anges, qui ont l'apparence de très jeunes hommes. C'est au XVI ème siècle que l'enfant fait réellement son apparition sur la toile, il n'est plus en maillot ou en habit, il est représenté nu. A cette époque, les portraits d'enfants morts sont aussi fréquents. Au XVII ème siècle, il est représenté avec sa famille. b. [...]
[...] Comment Philippe Ariès nuance t-il ses précédents écrits ? Dans le premier paragraphe, qui sert d'introduction, de contexte à cette préface, on voit que Philippe Ariès utilise la métaphore pour traiter des recherches qu'il entreprend en tant qu'historien. Il dit, je cite à la première phrase, On dit que l'arbre recouvre la forêt avec cette expression, il reconnaît en partie les critiques faite dans son ouvrage de 1960. Par la suite, il reconnaît aussi que le temps à passé emportant avec lui l'émotion du premier contact, mais apportant en revanche une compensation : la forêt Se sont les nombreux débats contemporains sur l'enfant, la famille, la jeunesse et l'usage qui a été fait de son livre qui l'amène à nuancer ses propos. [...]
[...] Du petit enfant à l'homme jeune. Au Moyen Age, la notion d'enfant et de l'enfance n'existe pas, ici l'âge n'a pas vraiment d'importance. On ne fait pas vraiment attention à l'âge de enfant, et d'ailleurs presque rien ne différencie l'enfant de l'adulte. Par exemple, l'habit chez les plus pauvres ne différencie pas l'enfant de l'adulte. Ensuite, dès que l'enfant parvient à se suffire, il entre dans le monde des adultes, il doit apprendre les choses à savoir en sachant les faire lui même avec les adultes. [...]
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