Pourquoi, comment, changer, organisation, DUPUY
En ce qui concerne les organisations, ce n'est pas tant le changement qui pose problème (il est même valorisé comme moteur de l'activité économique, comme source de création de richesse). C'est la capacité à le conduire, à le piloter, à le maîtriser, bref à être un acteur actif et non pas un simple spectateur. Piloter le changement est devenu l'un des défis majeurs des responsables.
A ce jour, tout se mesure donc il faut changer car c'est une condition de la survie mais il faut le faire à coût maîtrisé voire à coût réduit. Il faut donc contrôler le mouvement. On ne peut plus se contenter de suivre ou de subir, il faut anticiper. Être réactif ne suffit plus, il faut être proactif.
[...] Un constat : les dirigeants qui ont pris la décision se mettent en retrait comme si la mise en œuvre ne les concernait pas. L'inertie des organisations : la taille de la structure ne joue pas. Dès qu'il s'agit de remettre en cause le confort les choses deviennent beaucoup plus difficile et les résistances plus nombreuses et plus franches. Le cercle vicieux du conservatisme : il y a des résistances des dirigeants pour lesquels ce n'est jamais le bon moment. [...]
[...] C'est un devoir pour le dirigeant de tout faire pour sauvegarder l'entreprise qui lui a été confiée compris ce qui pénible). Il ne sauvent pas toujours les emplois. L'auteur voulait démontrer que l'intelligence des acteurs leur permet d'avoir une stratégie adaptée à leur contexte et de comprendre la nature réelle des problèmes posés. La question posée n'est pas faut-il le faire mais comment faut-il le faire Proposer une théorie et une méthodologie de pilotage du changement dans les organisations ne peut se conclure sans que soit abordée la question de leur lien avec le contexte culturel. [...]
[...] SOCIOLOGIE DU CHANGEMENT Pourquoi et comment changer les organisations François DUPUY Edition Dunod Résumé En ce qui concerne les organisations, ce n'est pas tant le changement qui pose problème (il est même valorisé comme moteur de l'activité économique, comme source de création de richesse). C'est la capacité à le conduire, à le piloter, à le maîtriser, bref à être un acteur actif et non pas un simple spectateur. Piloter le changement est devenu l'un des défis majeurs des responsables. A ce jour, tout se mesure donc il faut changer car c'est une condition de la survie mais il faut le faire à coût maîtrisé voire à coût réduit. [...]
[...] On peut la réinscrire dans l'ensemble des débats autour du knowledge management : c'est la capacité qu'ont les organisations à se constituer du savoir et à le transmettre. Il y a nécessité d'effectuer un travail de traitement, d'analyse et d'interprétation, afin que ce qui est communiqué ait une valeur ajoutée par rapport au ressenti premier des acteurs. Le symptôme peut être considéré comme une information et le problème comme une connaissance, ce qui amène à dire que le problème c'est une information comprise. [...]
[...] Dans les organisations, la coercition s'exprime au quotidien par les notes de services comminatoires, l'établissement de règles et procédures. Le but est de réduire l'imprévisibilité de l'acteur. La vision linéaire consiste à faire porter l'action sur cet acteur. Les leviers sont les éléments constitutifs du contexte des acteurs qui correctement modifiés sont susceptibles de faire évoluer leurs problèmes à résoudre leurs stratégies. Agir par des effets de leviers, cela consiste à changer les ressources et les contraintes. Amener les acteurs à prendre en compte la complexité de la réalité. [...]
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