Bien que l'hypersexualisation ne concerne pas directement la sexualité, les recherches que nous avons faites, en particuliers les entretiens, nous conduisent parfois sur le champ de la sexualité.
Ainsi, il nous a semblé intéressant de définir un contexte actuel de la sexualité. Pour se faire, nous avons mobilisé l'ouvrage de Michel Bozon ; Sociologie de la sexualité, et en avons fait une synthèse.
L'évolution de la sexualité chez la femme peut nous permettre de comprendre les tendances actuelles. Nous allons donc nous pencher sur la sociologie de la sexualité, afin d'étudier les changements que la femme a pu connaître.
[...] L'entrée des jeunes dans la sexualité se fait sous le regard et le contrôle des parents, des ainés, et de la société. L'initiation sexuelle est une étape marquante dans la construction sociale d'un individu.
Pendant longtemps, l'activité sexuelle féminine allait de pair avec la fécondité. La procréation fut pendant longtemps le but premier de l'acte sexuel. L'arrivée et la démocratisation de différents moyens de contraceptions ont permis à la femme de voir sa sexualité comme un moyen d'obtenir du plaisir, de la même façon que l'homme. (...)
[...] Avec les années 70, le sexe se place au centre de la relation de couple, il devient donc une notion primordiale. Il faudra attendre le 20éme siècle pour que les femmes osent parler de sexualité sans honte. Et puis, au début du 21éme siècle, le sexe devient un phénomène omniprésent dans notre société, ce qui pourrait expliquer le comportement actuel des jeunes filles ; elles se conforment à l'image de la femme qu'on leur montre. Michel Bozon, Sociologie de la sexualité Michel Bozon, Actes de la recherche en sciences sociales page 14. [...]
[...] Ceux qui n'ont pas, ou peu d'activité sexuelle le cache ou tente de se justifier. Les institutions qui autrefois transmettaient les principes de la bonne sexualité ont perdu une importante part de leur influence et de leur contrôle. De nouvelles sources d'informations et de diffusions ont pris le relais. En échange du contrôle, on assiste à une prolifération des discours. La plupart des points de vus concernant l'évolution de la sexualité partent du principe que la sexualité est un fait naturel. [...]
[...] Le rôle central pris par la sexualité se manifeste également par une volonté de réciprocité dans les rapports sexuels. Les pratiques symétriques prennent donc de plus en plus d'importance. Le désir devient partagé, il est réciproque, tout autant que le plaisir. Pour les femmes, il est de plus en plus légitime socialement, depuis le 20éme siècle, de mentionner des pratiques non inscrites dans le cadre conjugal. De plus, il n'est plus obligatoire que l'orgasme soit simultané. Les attentes quant au plaisir se sont individualisées. [...]
[...] Sociologie de la sexualité. Michel Bozon. Bien que l'hypersexualisation ne concerne pas directement la sexualité, les recherches que nous avons faites, en particuliers les entretiens, nous conduisent parfois sur le champ de la sexualité. Ainsi, il nous a semblé intéressant de définir un contexte actuel de la sexualité. Pour se faire, nous avons mobilisé l'ouvrage de Michel Bozon ; Sociologie de la sexualité[1], et en avons fait une synthèse. L'évolution de la sexualité chez la femme peut nous permettre de comprendre les tendances actuelles. [...]
[...] La procréation fut pendant longtemps le but premier de l'acte sexuel. L'arrivée et la démocratisation de différents moyens de contraceptions ont permis à la femme de voir sa sexualité comme un moyen d'obtenir du plaisir, de la même façon que l'homme. Les relations sexuelles ne sont plus avant tout un risque On assiste donc à une dissociation entre la sexualité et la procréation. Cette dissociation débute à partir des années 1960, lors de la seconde révolution contraceptive. Les femmes peuvent maitriser leur volonté d'avoir ou non un enfant. [...]
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