L'auteur accorde une place importante à une approche territorialisée, sans considérer les communautés Africaines comme des microcosmes autosuffisants, destinés à se perpétuer. Il s'agira de comprendre comment ces communautés émergent, se transforment et interviennent dans les relations inter-ethniques locales.
[...] Il a déposé une demande de logement HLM depuis 1981. En 1990, des ordonnances d'expulsion ont été prononcées. Fin 1991, les familles de cet immeuble sont toujours dans les lieux et sont condamnées à verser des indemnités. Le locatif privé Les appartements que les familles africaines louent dans le parc locatif privé sont souvent de type T1 et T2. L'auteur donne un exemple parmi tant d'autres : monsieur avec ses deux épouses et leurs 11 enfants qui s'entassent dans une ou deux pièces. [...]
[...] Pour les femmes, certaines n'hésitent pas à prendre le train, d'autres, vivent cet éloignement comme une diminution de leurs possibilités d'aller vers le monde extérieur. L'auteur souligne qu'une atmosphère de convivialité règne dans le quartier. Cette agrégation visible est vécue par certaines personnes comme un obstacle à leur intégration. Pour les femmes, cela évite qu'elles soient isolées. C.Poiret constate notamment un renforcement de la pratique polygamique, ainsi qu'une dynamique de fécondité maximale entre les femmes. L'ensemble des ménages africains du lotissement est en sur-occupation, avec une taille d'environ 10 personnes pour des logements de 4 pièces en majorité. [...]
[...] Sept ans après, l'actualité du provisoire se prolonge avec une accentuation de la suroccupation et une dégradation des conditions de vie, sans qu'aucune perspective de relogement ne se dessine Le parc ancien dégradé Le parc ancien dégradé constitue le mode de logement principal des familles à faibles revenus qui sont exclues du logement social, catégorie dans laquelle se classent beaucoup de familles africaines Présentation de la population enquêtée En 1991, lors d'une enquête dans les XVIII et XIX arrondissements, C. Poiret a rencontré sept familles africaines logées dans le parc ancien dégradé. [...]
[...] Mais, le plus souvent le discours des enseignants reste globalisant. La situation familiale est ainsi, dans la plupart du temps, généralisée : les familles africaines apparaissent comme pauvres, les plus démunies du quartier et arriérées culturellement L'hygiène, l'alimentation et le manque de sommeil reviennent régulièrement dans le discours des enseignants. Les parents sont considérés déconcertants, défaillants, voir nocifs et aux mauvais parents correspondent les mauvais élèves C. Poiret constate ainsi une accusation du milieu familial, appuyée sur des stéréotypes fondés sur des traits sociaux et culturels, des critères sociaux, posés comme de simples constats. [...]
[...] Une diversité ethnique des habitants du Clos d'Emery, mais aussi une relative diversité sociale est ainsi observée Les résultats : concentration et pression environnementale Les motivations qui ont amené les familles africaines à choisir l'accession à la propriété varient selon les ménages. Pour la plupart des familles africaines, accéder à la propriété était la seule issue à leur problème de logement : elles vivaient dans de très petits logements vétustes, voire dans des taudis. Lors de l'enquêté de 1988, une forte proportion des hommes africains ont affirmé leur choix d'être propriétaire et leur attachement à ce statut. L'installation des familles africaines à Marne-la-Vallée provoque des transformations dans la vie quotidienne de ces ménages. [...]
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