cette fiche s'intéresse à l'évolution que connaît la famille depuis les années 1960 mais essaie surtout de donner une typologie historiques de l'évolution des différents types familiales, avant de rassembler les différents indicateurs socio-démographiques dans la famille française contemporaine, et de s'intéresser au choix du conjoint dans les familles contemporaines.
[...] En effet, on constate de vraies différences selon les milieux sociaux. Ainsi, les classes populaires ont une forte tendance à rencontrer l'âme sœur dans les lieux publics ouverts à tous (foire, café, centres commerciaux, promenade, cinéma ou moyen de transport) alors que les classes supérieures rencontrent leurs conjoints dans des endroits où n'entrent pas qui veut (associations, lieux de vacances, concerts, restaurants, études supérieurs) : Qui se ressemble s'assemble Puisque aujourd'hui le mariage est quasi exclusivement légitimé par le sentiment on pourrai s'attendre à une influence bien moins forte de l'origine sociale dans le choix de son conjoint. [...]
[...] La famille américaine analysée par Talcott Parsons correspond à cette description. Il observe également une distension des liens entre générations, mobilité géographique et sociale pour suivre l'emploi se conjugue pour séparer les foyers des enfants mariés de ceux de leurs parents. Une telle structure familiale est donc très fonctionnelle, elle fabriquait des individus aptes à s'insérer dans une économie en pleine expansion. Famille nucléaire et société industrielle moderne s'accordait parfaitement - La cassure des années 1970, une crise ? Vers la fin des années 1960 c'est à partir de ce modèle dominant qu'est la famille nucléaire que ce sont diversifiées les formes de la famille. [...]
[...] Désormais fondé sur la force du sentiment, le couple s'est fragilisé, prix à payer pour assurer l'authenticité des affections. Le fondement du pacte familial est la conscience d'un bonheur partagé et l'accord des acteurs pour en poursuivre ensemble la quête. La montée du sentiment explique l'augmentation des désunions libres comme des divorces. Si le couple n'est plus à même d'offrir les gratifications affectives qui le soutiennent, si les deux partenaires ne se sentent plus confortés dans leur identité, celui-ci comme l'a montré François de Singly, ne durera point. [...]
[...] De façon schématique une femme qui possède un maximum de capital féminin l'excellence esthétique souhaite rencontrer un homme ayant un capital masculin optimum à savoir l'excellence sociale De ce fait l'échange de capitaux équivalents mais de sexes différents explique les unions hétérogames. Cependant, aujourd'hui les femmes revendiquent la prise en compte de leur activité professionnelle et identité sociale dans leur capital matrimonial et donc à en quelque sorte le désexualiser. La demande des hommes sur le marché matrimonial étant toujours fortement orientée sur le capital esthétique cela explique que les femmes fortement dotées en capital social restent le plus souvent célibataires. [...]
[...] Les parents détiennent le pouvoir et la propriété qu'ils transmettent au couple cohabitant, les autres enfants demeurent célibataires sous le même toit ou s'exilent en ville. Cela permet de garantir la conservation de l'intégrité du patrimoine familiale. Famille étendue : A la famille conjugale s'ajoute un parent. Famille monoparentale : un parent seul avec enfant Famille recomposée : couple avec enfant pouvant être issue d'unions précédentes 3 - Assomption de la famille nucléaire : 1950 A l'exception des régions Nord et Est où dominent la famille souche la cohabitation des générations n'a jamais été une règle universelle. [...]
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