Raymond Boudon est né en France en 1934. C'est un sociologue français, l'un des plus importants de la deuxième moitié du XXe siècle. Il a fait des études à la Sorbonne et à l'école Normale Supérieure, mais il est aussi allé suivre des études en Allemagne et à l'université Columbia de New York. Puis il devient professeur à l'Université de Bordeaux et à la Sorbonne. Mais dans les années 1960, il repart aux États-Unis et passe une année à Harvard. Il y sera influencé par la sociologie américaine, il a collaboré avec Paul Lazarsfeld. Ce voyage l'amènera à étudier la sociologie quantitative, dont il publiera en 1967, L'analyse mathématique des faits sociaux. En France, il est le porteur du courant sociologique de l'individualisme méthodologique. Il est influencé par le travail d'Émile Durkheim, Max Weber et Alexis de Tocqueville.
[...] Ces choix, ces actions sont considérés comme rationnels, mais aussi, car ce sont ces interactions entre individus qui vont permettre de faire émerger les croyances collectives au sien d'une société. Grâce à la sociologie, Boudon montre qu'un individu qui a des actions rationnelles ne peut pas croire en quelques choses que la sociologie ou la culture pourrait considérer comme irrationnelles, ce type d'interprétation est vu comme sociocentrique par l'auteur. Ces croyances collectives doivent être analysées de manière rationnelle, elles évoluent selon les périodes historiques, qui sont soumises à un processus de socialisation. [...]
[...] Car chacun des sociologues qui ont pu l'influencer apporte un élément dans son travail sur les croyances collectives, car Tocqueville est un défenseur des libertés individuelles ; le travail de Weber parle du processus de rationalisation et le fait que la sociologie des religions fait émerger la rationalisation du monde ; et enfin Durkheim, le père fondateur de la sociologie française, montre que la religion émerge comme le lien social fondamental et que la société s'est constituée par l'idée qu'elle se fait d'elle-même, donc par ses croyances. Mais sa lecture des œuvres des sociologues fondateurs est contestée, car il y accorde une part trop importante pour l'individu. On l'opposera le plus souvent à Pierre Bourdieu. L'auteur développe ses idées dans des ouvrages, notamment dans L'Inégalité des chances (1973), Effets pervers et ordre social (1977), L'Idéologie, ou l'origine des idées reçues (1986) ou encore Raison, bonnes raisons (2003). Le courant sociologique de l'individualisme méthodologique a été fondé par Raymond Boudon en France. [...]
[...] Par exemple, aux élections un candidat peut partir favori grâce aux sondages que l'on peut faire auprès des individus, c'est l'action d'un individu (vote) sous certaines contraintes (isoloir, anonymat, vote ) qu'il peut faire élire un candidat. Dans l'article de L'exception religieuse américaine paru dans Le Monde en décembre 2001. Il explique avec les réponses d'autres sociologues comme Smith, Tocqueville et Weber, le paradoxe qu'il peut y avoir entre la modernité de la société américaine, qui peut entrainer un désenchantement du monde pourtant les Américains sont les Occidentaux les plus religieux du monde. [...]
[...] L'exception religieuse américaine Raymond Boudon Raymond Boudon est né en France en 1934. C'est un sociologue français, l'un des plus importants de la deuxième moitié du XXe siècle. Il a fait des études à la Sorbonne et à l'école Normale Supérieure, mais il est aussi allé suivre des études en Allemagne et à l'université Columbia de New York. Puis il devient professeur à l'Université de Bordeaux et à la Sorbonne. Mais dans les années 1960, il repart aux États-Unis et passe une année à Harvard. [...]
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