Cet ouvrage propose une réflexion théorique qui, en présentant les principaux résultats en sociologie de la famille, permet de comprendre les changements au sein de la famille. François de Singly, dans cet extrait de l'ouvrage, fait référence à de nombreux auteurs : Talcott Parsons, Peter Berger, Hansfried Kellner, Didier Le Gall, Claude Martin, Pierre Bourdieu, Olivier Schwartz, Christine Delphy, I. Théry, M-J. Dhavernas, M. Glaude, Gérard Mauger, Claude Fossé, Erving Goffman, Jean-Claude Koffman, J. Kellerhals, Luckmann, Andrée Michel, Denis de Rougemont et beaucoup d'autres encore.
François de Singly est professeur de sociologie à la faculté des sciences humaines et sociales de la Sorbonne, Université de Paris V et directeur du Centre de recherches sur les liens sociaux CNRS-Paris 5, spécialiste de la famille, de la vie privée, des sociétés individualistes; directeur de la collection Individu et société, de la série Les mondes sociaux dans la collection Sociétales, des ouvrages de sociologie dans la collection 128, A. Colin (...)
[...] Les transformations conjugales ont donc de nombreuses conséquences sociales et familiales qu'il ne faut pas négliger. [...]
[...] Kellerhals, Luckmann, Andrée Michel, Denis de Rougemont et beaucoup d'autres encore. François de Singly est professeur de sociologie à la faculté des sciences humaines et sociales de la Sorbonne, Université de Paris V et directeur du Centre de recherches sur les liens sociaux CNRS-Paris spécialiste de la famille, de la vie privée, des sociétés individualistes; directeur de la collection Individu et société, de la série Les mondes sociaux dans la collection Sociétales, des ouvrages de sociologie dans la collection 128, A. [...]
[...] En fait, il y a un idéal qui ressort, celui du respect de l'autonomie au sein du couple. D'après une enquête longitudinale sur dix ans, quelques chiffres ont été recueillis : Le taux de divorce passe de 13% chez les hommes qui avaient déclaré vouloir des enfants tout de suite à 26% chez ceux qui déclaraient au contraire que leur mariage devait durer quelques années sans enfant. 18% des couples où les deux conjoints pensent que l'argent du ménage doit être gagné surtout par l'homme ne vivent plus ensemble, contre 27% des couples pour qui les deux conjoints doivent à égalité contribuer aux ressources financières. [...]
[...] - L'institution judiciaire, au nom de l'intérêt de l'enfant, confie fréquemment la garde des enfants à la mère (dans 85% les enfants sont confiés à la mère contre 10% au père). Complexité de l'environnement familial et situation éducative de l'enfant. Parmi les enfants de moins de 19 ans ne vivent pas avec leurs deux parents d'origine. Les histoires conjugales des parents séparés conduisent les enfants à vivre dans ce que Didier Le Gall et Claude Martin appellent un réseau parental c'est-à-dire les parents d'origine, les nouveaux conjoints respectifs des deux parents, les anciens conjoints éventuels de son ou de ses beaux-parents. [...]
[...] La valorisation médiate du soi féminin. L'institution du mariage joue un rôle central dans la production de la différenciation sexuelle Le capital féminin ne peut être mis en valeur sans conjoint, alors même que l'homme peut mettre en avant son capital sur le marché du travail qu'il soit marié ou non. Les bénéfices de la mobilisation conjugale sont distribués de manière très inégale, confirmant le schéma de l'appropriation maritale Les limites à la valorisation directe du soi féminin. La femme s'investit toujours moins que l'homme dans sa vie professionnelle parce qu'elle porte en plus le travail domestique en charge. [...]
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