Les logiques des Institutions communautaires ont permis la mise en place de groupes sociaux très particuliers à Bruxelles. Comme le dit l'auteur, « quand on arrive à Bruxelles, l'impression très rapide c'est qu'on vit à l'intérieur d'un bocal. ». Ce que l'auteur veut mettre en avant c'est la vie dans un microcosme des journalistes des Institutions communautaires.
L'auteur, Oliver Baisnée, docteur en science politique au Centre de recherches administratives et politique et à l'université Rennes 1 se penche dans cet extrait sur la vie et le fonctionnement de l'élite des institutions communautaires. Il définit l'élite comme « un groupe social dont l'installation à Bruxelles tient à la présence des institutions communautaires et qui compte tenu des niveaux de salaire et des profits sociaux de ses membres, se distingue fortement du reste de la population bruxelloise ». Ainsi l'auteur va montrer le travail de la presse qui est devenue de plus en plus spécialisée, technicienne et qui s'appuie sur des bases solides lui permettant d'effectuer un travail de professionnel de l'étude des politiques et non du politique en général. L'auteur montre que le travail de ce groupe a permis d'établir les liens et des affinités permettant un meilleur échange entre le groupe de presse et les professionnels.
[...] Une mutation géographique L'installation d'une immigration aisée L'auteur veut montrer que la population de Bruxelles à changer. On assiste a une immigration aisée même si il tout de même une immigration défavorisée comme celle que toutes les capitales connaissent. En effet, l'installation de correspondant, politiques, porte-paroles dans la capitale belge constitue un véritable bouleversement géographique. Comme le dit l'auteur, cette immigration aisée provient essentiellement de membres de l'UE. Il s'agit plus particulièrement de correspondants, politiques, fonctionnaires qui sont amenés à travailler dans ou pour les institutions européennes. [...]
[...] On en déduit qu'il y a de moins en moins de Belges à Bruxelles et de plus en plus d'étrangers provenant du cercle européen. La population a changé. L'auteur tend à nous montrer que cette nouvelle population est plus riche que la moyenne des Belges ce qui va accroitre l'existence d'une société à part. En effet, les fonctionnaires multinationaux et internationaux gagnent beaucoup plus que les fonctionnaires nationaux. Ce qui va accroitre un espace entre les fonctionnaires des institutions internationales et européennes avec les fonctionnaires nationaux. [...]
[...] En effet les institutions européennes se regroupent dans le même quartier de Bruxelles. (Voir photo du texte). Les correspondants ont en effet leurs bureaux dans le quartier européen où plus précisément dans le triangle institutionnel. Ils sont confiés dans un espace restreint. Ils vivent dans un monde à part comme l'auteur le dit le quartier européen sans habitants donne ainsi l'image d'une institution en soi Non seulement ils vivent et habitent dans les mêmes communes mais ils travaillent aussi dans le même quartier. [...]
[...] L'auteur considère que ceux-ci ne sont pas seulement des journalistes mais aussi ils sont techniciens, analystes. À la création des politiques européennes et de l'installation des institutions à Bruxelles constituaient un véritable tremplin pour les journalistes. Certains d'entre eux se considèrent comme experts Cependant ils n'ont pas le même salaire que les fonctionnaires ou les politiques. Les journalistes qui sont à Bruxelles depuis pour certains plus de 30 ans constituent l'élite du journalisme communautaire. L'auteur précise bien que cette reconnaissance interne n'est possible que si le corps de presse est professionnel. [...]
[...] Il ya des points de passage quotidien à faire comme pare exemple le briefing de la commission. Les journalistes réalisent alors un travail de recherche de l'information mais seulement dans ce cadre de quelques kilomètres carrés. Il s'agit de récupérer des informations importantes suivant leurs articles ou leurs analyses. L'auteur considère que ce quartier européen est comme une grande rédaction Il cherche simplement à montrer que le travail fourni est en quelque sorte le même pour tous les journalistes car ils se croisent dans les mêmes lieux, les mêmes réunions. [...]
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