L'éthique protestante et l'esprit du capitalisme, Max Weber, protestantisme ascétique, stratification sociale, ascétisme
Dans son introduction, Weber pose la question principale qui a motivé son ouvrage : « A quel enchaînement de circonstances doit-on imputer l'apparition, dans la civilisation occidentale et uniquement dans celle-ci, de phénomènes culturels qui ont revêtu une signification et une valeur universelles ? » Il va tenter de déterminer quels facteurs historiques étaient présents en occident qui faisaient défaut au reste du monde (démarche scientifique, rationalisation de la bureaucratie et des affaires politiques –un État en tant qu'institution ayant une constitution, un droit rationnellement établi et une administration orientée par des règles rationnelles ou « lois »). Le capitalisme se distingue de la simple soif d'acquérir, il a ceci de particulier qu'il domine (Bändigung) ou modère rationnellement cette impulsion irrationnelle. Le capitalisme est la recherche rationnelle et pacifique d'un profit permanent – condition vitale - (page 12). Le profit est la différence entre le bilan de l'entreprise et le capital investi.
[...] Max Weber L'éthique protestante et l'esprit du capitalisme Lire Pilgrim's Progress de Bunyan Max Weber (1864-1920), après des études de droit, se spécialise dans la sociologie des religions. S'émancipant de l'influence de Marx, ses travaux adoptent une démarche compréhensive qui situe l'expérience ordinaire dans les grandes tendances historiques. Son œuvre capitale est Economie et Société. Intro : Dans son introduction, Weber pose la question principale qui a motivé son ouvrage : A quel enchaînement de circonstances doit-on imputer l'apparition, dans la civilisation occidentale et uniquement dans celle-ci, de phénomènes culturels qui ont revêtu une signification et une valeur universelles ? [...]
[...] Weber se montre extrêmement pessimiste quant aux effets futurs de cette nouvelle mentalité chrématistico-capitaliste (p.224- 227). LES SECTES PROTESTANTES ET L'ESPRIT DU CAPITALISME Dans cette dernière partie Weber tente de mettre en évidence l'influence qu'ont pu exercer les sectes protestante dans les sociétés capitalistiques. Aux Etats-Unis, la ferveur religieuse était autrefois très marquée. Les fidèles des Eglises contribuaient eux-mêmes au financement des Eglises. L'identité religieuse était partie prenante de l'identité individuelle. Elle avait une utilité sociale (morale religieuse et morale séculière étaient congruentes). [...]
[...] Religion et affaire peuvent donc être compatibles L'esprit du capitalisme. Dans cette seconde partie Weber tente d'expliciter ce que l'on peut entendre par esprit du capitalisme et établie un exposé introductif à son expansion. L'esprit du capitalisme réunis 5 qualités résumées par Benjamin Franklin dans Advice to young trademan (p. 44-46) : Souviens-toi que le temps, c'est de l'argent. Il admet des coûts d'opportunités dans les choix et les comportements des individus. Paresser, c'est se priver d'un gain Souviens-toi que le crédit, c'est de l'argent Il faut employer un prêt à bon escient, il faut faire fructifier nos emprunts en investissements. [...]
[...] Le piétisme encourageait une foi rationnelle à l'instar de Francke et ses journaux religieux et pensait avec le calvinisme que seuls les élus bénéficiaient du soutien de Dieu dans le succès de leurs actions. Sa dérive sentimentale se rapproche en bien des points du puritanisme luthérien. Le méthodisme : Le méthodisme est un mouvement anglo-américain qui correspond à un ascétisme religieux sentimental réactionnaire aux idées du calvinisme. Ici le sanctifié pouvait atteindre la perfection et la sanctification dans le monde temporel. [...]
[...] La vision protestante de la vocation chrétienne et protestante entraine deux schèmes mentaux fondamentalement différents vis-à-vis dans son implication dans le monde (p.90-95). Cependant Saint Paul affirmait que puisse que le gain n'était possible qu'aux dépends d'autrui, cela reflétait l'absence de grâce divine. Luther, aux premiers temps de la réforme, épousera cette acception de la divine providence et de la place de l'individu dans le monde). Luther n'est pas parvenu à établir un lien neuf entre la profession et la religion. [...]
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