Le sociologue américain Erving Goffman écrit son œuvre Arrangement between the sexes en 1977 un an après Gender advertisement, sa 1ère œuvre qui traitait des comportements liés au sexe dans la publicité. Il publie ces œuvres dans un contexte sociologique particulier puisqu'au cours des années 70 les sociologues féministes tentent de réintroduire le sexe comme une catégorie sociale et les femmes comme un groupe.
Ce livre est à mon avis un essai sociologique puisque l'auteur analyse et développe des idées sur des groupes de personnes à savoir les hommes et les femmes.
[...] 7ème point (88 à 104) : Les différences physiques entre les sexes sont très peu pertinentes à la vue des capacités physiques requises dans la plupart de nos entreprises dans notre vie courante. Les hommes et les femmes provoquent les situations sociales qui permettent une différenciation. 8ème point (104 à 107) : Les idéaux masculins et féminins s'ajustent parfaitement, ils traduisent une parfaite complémentarité. L'idéal féminin est complètement intégré par la société et défendu, ce qui entraîne cette discrimination à l'égard des femmes. 9ème point (107 à 116) : Les hommes s'obligent à accomplir des tâches qu'on pense très dur à réaliser voir improbable pour une femme. [...]
[...] En définitive cette œuvre est très représentative de notre société et donne vraiment à réfléchir sur les fondements de notre société et les rapports sexués et ce malgré le fait que le livre date de plus de 30 ans. [...]
[...] Limites/critiques L'œuvre d'Erving Goffman est à mon sens dans l'ensemble encore transposable à notre époque et donne à réfléchir sur notre société, ses fondements ou encore nos façons de réagir dans nos rapports hommes/femmes. Je pense que la thèse de l'auteur est tout à fait cohérente et que la manière par laquelle il l'a amenée est très logique et convaincante. Il est vrai que notre société est régie selon le code qu'est le sexe et que dès le plus jeune âge on est identifié par rapport à notre classe sexuelle et élevé et traité de telle sorte à développer un genre spécifique à notre classe sexuelle dès le plus jeune âge, on pourrait en arriver à penser que la société nous conditionne à être et à agir conformément à l'image qu'on a de notre classe sexuelle. [...]
[...] Si je ne doute pas qu'elle doit encore exister sa manifestation est de plus en plus rare. Concernant la cour je pense que le principe reste fondamentalement le même, mais nous avons de nos jours des moyens pour faire la cour que Erving Goffman n'aurait même pas pu imaginer comme les sites de rencontre sur internet et justement sur ces sites je doute que ce soit exclusivement les hommes qui manifestent leur intérêt et les femmes qui se contentent de donner leurs faveurs. [...]
[...] Cela va entraîner le développement d'une identité de genre. Le genre est une sous culture du sexe, c'est une manière spécifique d'apparaître, d'agir et de se sentir lié à sa classe sexuelle. 4ème point (54 à 62) : Les rôles sociaux des hommes et des femmes sont différents, les femmes ont un rang de pouvoir moindre et sont exclues de certaines activités et fonctions, leur vie est d'avantage centrée sur les tâches domestiques. Elles sont cependant liées par des liens sociaux forts à des hommes (père, époux, frères et fils). [...]
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