La société postmoderne est caractérisée par une tendance globale à réduire les rapports autoritaires et dirigistes en augmentant les choix privés, en privilégiant la diversité… La séduction agence notre monde et le remodèle selon un processus systématique de personnalisation. Désormais notre société ouverte et plurielle prend en compte nos désirs individuels et cela amène une vie sans impératifs catégoriques, en kit.
Tout cela réduit les cadres rigides et coercitifs, on fonctionne en douceur en jouant de la personne individuelle. Et cela s'opère dans le monde du travail également : la conciliation est imposée tandis que l'encadrement et la discipline s'atténuent. On tente au maximum d'humaniser. Ce processus va s'étendre, toutes les sphères sont annexées, l'ère du temps est à la fantaisie, au décontracté, à la différence. Il faut désormais être soi-même, se libérer, s'analyser. La culture postmoderne est celle du feeling et de l'émancipation, l'individualité est élargie à toutes les catégories d'âge et de sexe. De même, le langage se fait écho de la séduction. Il est ainsi disciplinaire, neutre et objectif, pour supprimer tout ce qui présente une connotation différente, de difformité, de passivité, d'agressivité. Ceci représente le dernier stade de la société individuelle.
[...] La peur d'être déçu, la peur des passions incontrôlées traduisent au niveau subjectif the flight from feeling. Chacun vit donc dans son bunker d'indifférence, à l'abri de ses passions et de celles des autres. Chapitre 4 : modernisme et postmodernisme Il est à noter que la notion de postmodernisme n'est pas claire : il est une vague profonde et générale à l'échelle du tout social. Le modernisme en revanche est une logique artistique à base de négations traditionnelles, de culte de la nouveauté et du changement. Selon Plaz, la modernité est une sorte d'autodestruction créatrice. [...]
[...] La société postmoderne est caractérisée par une tendance globale à réduire les rapports autoritaires et dirigistes en augmentant les choix privés, en privilégiant la diversité La séduction agence notre monde et le remodèle selon un processus systématique de personnalisation. Désormais notre société ouverte et plurielle prend en compte nos désirs individuels et cela amène une vie sans impératifs catégoriques, en kit. Tout cela réduit les cadres rigides et coercitifs, on fonctionne en douceur en jouant de la personne individuelle. Et cela s'opère dans le monde du travail également : la conciliation est imposée tandis que l'encadrement et la discipline s'atténuent. On tente au maximum d'humaniser. [...]
[...] La culture postmoderne est celle du feeling et de l'émancipation, l'individualité est élargie à toutes les catégories d'âge et de sexe. Dans la même optique l'éducation est permissive la vague hédoniste nous envahit. La séduction devient une logique qui fait son chemin, qui n'épargne plus rien et qui ce faisant accomplit une socialisation souple, tolérante, attachée à la personnalité et la psychologie de l'individu. De même, le langage se fait écho de la séduction. Il est ainsi disciplinaire, neutre et objectif, pour supprimer tout ce qui présente une connotation différente, de difformité, de passivité, d'agressivité. [...]
[...] Mais la personnalisation postmoderne referme l'individu sur lui-même. La montée du vide existentiel et l'extinction progressive du rire sont des phénomènes parallèles : partout c'est la même dévitalisation qui apparait. Le rire a tendance à s'amenuiser et à s'édulcorer. La capacité de rire est sérieusement entamée. De plus une culture de la fantaisie s'est mise en place, la désunification du monde de la mode est apparente : on peut tout se permettre, tout porter, tout rejouer la mode s'est désubstantialisée, elle n'a plus ni enjeu ni défi. [...]
[...] La voie s'ouvre à l'état d'entrer dans le cycle de la personnalisation, de se mettre en phase avec une société mobile et ouverte, refusant les raideurs bureaucratiques, la distance politique, fût-elle bienveillante, à l'instar de la social-démocratie. Chapitre 5 : la société humoristique Le comique désormais se privatise et devient civilisé et aléatoire. Le rire, avec ses excès et ses exubérances se trouve totalement dévalorisé. L'humour de masse est aguicheur, tonique et psychédélique. L'humour est désormais ce qui séduit et rapproche les individus. L'humour dominant ne s'accommode plus de l'intelligence des choses et du langage, de cette supériorité que s'accorde l'esprit. [...]
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