TD de sociologie consacré à Emile Durkheim et son apport à la sociologie.
[...] Nous sommes dans le monde sacré. C'est dans les milieux sociaux d'effervescence que naît le sentiment religieux, selon Durkheim. Lorsque les individus forment un groupe et quand les relations entre les individus sont de plus en plus intenses, les consciences individuelles s'attirent mutuellement. Il se produit alors une véritable synthèse des consciences, et là vont naître des croyances et des valeurs qui vont avoir une logique propre. Pour Durkheim, il se forme un monde de représentations collectives relativement autonomes qui se superposent au monde réel, et les idées collectives agissent sur les individus comme des forces qui permettent aux Hommes de s'élever au-dessus de leur condition ordinaire. [...]
[...] Conclusion Cet ouvrage a suscité de vives critiques, mais surtout une seule ; on a reproché à Durkheim de ne pas avoir respecté les règles de la méthode sociologique. L'étude de la religion totémique apparaît plus comme une théorie en soi qu'une justification des règles de la méthode sociologique. Une autre critique faite par les ethnologues, surtout ceux qui sont partis étudier les aborigènes, a été que l'opposition sacré/profane est totalement étrangère aux aborigènes. De plus, cette opposition est loin d'être universelle, et c'est surtout une caractéristique des religions monothéistes judéo-chrétienne. [...]
[...] Pour Durkheim, il n'y a pas d'Église magique. Les croyances religieuses lient les individus en une foi commune, alors que la magie non. En plus, selon Durkheim, la religion n'est pas seulement un ensemble de représentations, mais surtout un système de forces que le fidèle éprouve à travers une expérience collective (la pratique du culte) qui réunit à période régulière l'ensemble des membres de la communauté religieuse. III L'origine de la religion selon Durkheim Pour Durkheim, la dualité sacré / profane va trouver son origine dans les différents états de la vie. [...]
[...] Le projet sociologique de Durkheim est marqué par la volonté d'établir une morale scientifique, une science positive de la morale. Cette orientation morale a deux significations : Durkheim va chercher à comprendre et à analyser les croyances morales comme des faits sociaux ; Durkheim veut créer un modèle social de bonne moralité. Du coup son programme est le suivant : comprendre les formes de solidarité et leur logique, c'est comprendre les systèmes des règles de conduite, c'est-à-dire mettre en lumière la simple idée que tout fait moral est une règle avec une sanction Si les faits sociaux ne sont pas élaborés par les individus, c'est parce qu'ils le dépassent et viennent d'autre chose. [...]
[...] Lorsque Durkheim observera le suicide, il trouvera l'objectivité du fait social “suicide” dans les statistiques. III La deuxième règle la Sociologie durkheimienne : définir les faits sociaux avant de les construire Cette attitude débouche sur deux pratiques : Écarter systématiquement les prénotions et les préjugés. Pour Durkheim ils sont utiles à l'action sociale. Chaque concept est fondé sur une analyse critique et doit être définit à partir de ces préjugés. Dans la pratique, le sociologue a comme point de départ les préjugés. Durkheim invite donc le sociologue à réélaborer les faits sociaux (leur définition). [...]
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