"Eléments de théorie de méthode sociologique", Robert King Merton

Thèmes abordés

Eléments de théorie de méthode sociologique, Robert King Merton, sociologie des sciences, conformisme, notion de prédiction créatrice

Résumé du document

Robert King Merton, est un sociologue américain né en 1910 et mort en 2003. Cet auteur est essentiellement connu du fait qu'il a fondé la sociologie des sciences. Dans son ouvrage " éléments de théorie de méthode sociologique", Merton établit une typologie d'adaptation individuelle à la société. Autrement dit, il étudie le conformisme, l'innovation, le ritualisme ainsi que la rébellion. Et dans l'extrait étudié, ce sociologue parle de notion de prédiction créatrice. Merton, réinterprète l'idée du sociologue William Thomas. Théorie qui consiste au fait que " quand les hommes considèrent certaines situations comme réelles, elles sont réelles dans leurs conséquences".

Extraits

[...] "Eléments de théorie de méthode sociologique", Robert King Merton Robert King Merton, est un sociologue américain né en 1910 et mort en 2003. Cet auteur est essentiellement connu du fait qu'il a fondé la sociologie des sciences. Dans son ouvrage " éléments de théorie de méthode sociologique", Merton établie une typologie d'adaptation individuelle à la société. Autrement dit, il étudie le conformisme, l'innovation, le ritualisme ainsi que la rébellion. Et dans l'extrait étudié ce sociologue, parle de notion de prédiction créatrice. [...]

[...] C'en est de même pour sa théorie qui concerne la guerre. Merton affirme le fait que c'est en croyant que la guerre est nécessaire, inévitable que celle-ci se déclenchera. Ainsi, prévoir ce genre de conflit contribue à le susciter. Dans une seconde partie, Robert Merton parle du fait que "la croyance collective engendre leur propre réalisation". Il donne l'exemple qu'un citoyen blanc soutient la politique qui exclut les noirs des syndicats. Pour cela, il montre comment la prédiction créatrice contribue à expliquer la dynamique des conflits raciaux aux Etats-Unis. [...]

[...] Donc quoi qu'il arrive il y a toujours des valeurs communes. Et par conséquent il y a une forte idée d'unité. La seconde critique correspond au fait qu'on ne peut pas partager l'individu. Il y a toujours une autonomie de l'acteur, qui garde le sens de son action. De plus, il y a le problème de l'attraction qui est trop marqué dans la structure du fonctionnalisme. Ce sont des concepts, il est donc impossible de vérifier ni faciliter cette théorie sociologique. [...]

[...] Ensuite, dans la cinquième partie de ce chapitre, ce sociologue étudie les "fonctions et dysfonctions sociales". Pour lui la déviance existe mais elle n'est pas souhaitée par la société. Elle est même jugée par elle. L'anomie constitue donc une forme particulière de ce dysfonctionnement et par conséquent, cela signifie une absence de normes et de lois. Absence de normes conduit aboutissant à la désocialisation de l'individu par la perte de norme et de valeur. L'anomie chez Merton, n'est pas forcément quelque chose de négative, comme chez Durkheim. [...]

[...] Mais les exigences de la société moderne. Une autre critique du fonctionnalisme consisterait au fait que les toutes les formes du fonctionnalistes ont une tendance à surestimer le processus d'intégration induit par le changement social. Il s'intéresse donc à la stabilité et au maintien du système. Nous ne faisons pas suffisamment attention à la situation de conflit. Et c'est pour cette raison que la sociologie fonctionnelle se situe à l'antipode de la sociologie du conflit. Et enfin, la dernière critique qui me parait importante est que le fonctionnalisme ne rend pas compte de l'histoire des sociétés. [...]