L'école en France, Du XIXe à nos jours, de la maternelle à l'université, Pierre Albertini, écoles du peuple, écoles des notables, lois Ferry, Jules Ferry
L'école existe déjà partout en France, mais l'enseignement primaire n'est pas homogène, il n'y a pas de programme national. De plus, l'enseignement est plus développé dans le nord et l'est mais beaucoup moins dans les régions les plus reculées comme la Bretagne ou le Massif Central.
Les villes sont plus scolarisées que les campagnes, et l'enseignement féminin est moins important, même si les différences se réduisent au cours du XIXe.
[...] La ségrégation existe toujours, notamment par le choix des options (latin, classes européennes). Dans le supérieur, la fac reste un choix par défaut lorsqu'on n'a pas obtenu de meilleure formation, et les lycéens ne sont pas préparés au système, sont perdus et rencontrent souvent l'échec. Les grandes écoles sont toujours remplies d'élèves de classes favorisées, le niveau de reproduction sociale est très haut en France et l' auto sélection des élèves de classes inférieures joue encore beaucoup. Le métier d'enseignant est en crise, plus aucun respect, plus de prestige social, leurs responsabilités pénales ont fortement augmentées et les laissent de moins en moins libres d'agir. [...]
[...] Enfin, grâce au nombre très limité d'universités et d'élèves qui parviennent à un haut niveau d'études, les universitaires (enseignants dans le supérieur, les lycées ou les collèges qui sont moins de 8000 en France) deviennent une véritable bourgeoisie professorale Les polémiques sur l'école - Quelle place pour l'Etat et pour l'Eglise ? L'Etat a le monopole sur l'enseignement secondaire par l'Université, mais l'Eglise rencontre un fort succès dans l'enseignement primaire, encouragé par les lois Guizot et Falloux. La loi Falloux contribue également à développer l'enseignement des congrégations dans le secondaire. Entre 1873 et 1877 l'Ordre moral est la dernière victoire des catholiques. - L'enseignement des filles Il est beaucoup plus traditionnel, est porté surtout par l'Eglise. [...]
[...] On diminue le poids des devoirs et le programme du primaire est allégé. La psychologie entre en compte : on assouplit les notes, on évite le système de classement. Mais de ce fait l'autorité de l'enseignent diminue. Le respect qu'on lui porte également Le début du déclin de la société enseignante (1960-1990) Plusieurs phases du recrutement enseignant : dans les années 60, on recrute parce qu'on a besoin d'enseignants, mais on recrute trop. On recrute donc beaucoup moins dans les années 70. [...]
[...] De plus l'Eglise condamne les idées modernes (voir Syllabus de 1864 par le pape Pie IX). DEUXIEME PARTIE : LE SIECLE DE JULES FERRY (1880-1968) 1. La révolution des républicains pédagogues Une révolution non pas quantitative mais qualitative Les lois Ferry : - 1881-1882 : réforme du conseil supérieur de l'Instruction publique en éliminant les ecclésiastiques, encadrement du primaire, programmes du secondaire, création de lycées de jeunes filles - 1881 : gratuité de l'école primaire (les dépenses en locaux et matériel sont considérables) - 1882 : école primaire laïque et obligatoire. [...]
[...] L'Ecole en France Du XIXe à nos jours, de la maternelle à l'université Pierre Albertini PREMIERE PARTIE : LA FIN DE L'ANCIEN REGIME (1809-1879) 1. Etat des lieux : deux publics, deux écoles Il existe deux types d'écoles : les écoles du peuple, médiocres, et les écoles des notables Les écoles du peuple L'école existe déjà partout en France, mais l'enseignement primaire n'est pas homogène, il n'y a pas de programme national. De plus, l'enseignement est plus développé dans le nord et l'est mais beaucoup moins dans les régions les plus reculées comme la Bretagne ou le Massif Central. [...]
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