École de Chicago, sociologie française, Daniel Bertaux, assimilation des migrants, compétition et dominations entre les communautés, macrosociologie, microsociologie, réseaux interpersonnels, sociologie urbaine, Albion Small, Maurice Halbwachs, rationalité écologique, Nicolas Herpin, écologie humaine, écologie urbaine, ségrégation, processus d'acculturation, assimilation, mobilité
La sociologie française s'est inspirée de l'École de Chicago, tant par ses thèmes d'études tels que l'immigration, la déviance, la mobilité en zone urbaine ; que par ses méthodes qualitatives de recherches novatrices comme le travail sur le terrain avec l'observation, les récits de vie avec Daniel Bertaux en France, mais on commence aussi à multiplier les méthodes de travail. L'École de Chicago inspirait également par les termes qu'elle faisait naître, comme l'« assimilation des migrants » par Park, ou encore « compétition et dominations entre les communautés ». Elle aura permis à la sociologie française de se détacher de l'approche macrosociologique par les rapports sociaux de classe et l'économie, au bénéfice d'une sociologie de l'acteur et d'une microsociologie des modes de vie, des trajectoires individuelles, des situations d'interaction, des réseaux interpersonnels.
[...] Il dit que « l'homme marginal est toujours un être humain plus civilisé que les autres », le marginal est condamné à vivre dans deux cultures dissociées, entraîne nécessairement un individu rationnel, ouvert d'esprit, intelligent, cela s'explique par une forte force d'adaptation. Selon Anderson, le « hobo » est aussi un marginal, du fait de sa façon de vivre. Aux États-Unis, ce terme « hobo » est utilisé pour qualifier un travailleur occasionnel sans domicile fixe et sans attaches sociales se déplaçant de ville en ville. Le terme pourrait se traduire par « vagabond ». La mobilité apparaît comme un choix, c'est une forme de sociabilité propre à la ville. Bibliographie : -Bourdin, A. & Lefeuvre, M. [...]
[...] (2020). La sociologie urbaine française : l'ouverture comme identité ? Revue européenne des sciences sociales, 58-1, 177-206. https://doi.org/10.4000/ress.6537 -Denys Cuche, « « L'homme marginal» : une tradition conceptuelle à revisiter pour penser l'individu en diaspora », Revue européenne des migrations internationales, vol - n°3 2009, 13-31 -Grafmeyer Yves, « La sociologie urbaine dans le contexte français », SociologieS [En ligne], Dossiers, mis en ligne le 15 novembre 2012, consulté le 19 novembre 2022. [...]
[...] Ainsi, vivre en zone urbaine est propice aux changements d'espace auquel on est rattaché. Celui qui habite en ville est « un homme de locomotion » amené à se déplacer dans l'espace et à toujours redécouvrir la ville, qu'aucun individu ne connaît jamais véritablement. Selon McKenzie, lorsqu'une ville se déploie, il apparaît des changements sociaux au cœur d'une communauté, il s'agit du même processus du développement que la formation végétale. Il y a une invasion lors ce de processus végétal et c'est pareil pour la communauté humaine, « les formations, ségrégations et associations qui se déroulent sont le résultat d'une série d'invasions ». [...]
[...] D'autant que l'immigration peut être vécue comme un choc et dans la religion juive, le rabbin est un individu auquel on se réfère pour les problèmes de la vie, d'où la nécessité de cette aire de transition. Mais l'accroissement de la proximité avec la culture dominante des natifs, conduits à une dislocation du ghetto en tant qu'attache culturel. L'objectif est de montrer la fonction d'adaptation du ghetto juif face à un environnement urbain étranger, en ce sens Louis Wirth s'inspire du paradigme de l'écologie urbaine. Selon Park, comment l'interaction (la communication) permet-elle l'acculturation des migrants ? Tout d'abord, Park a étudié le processus d'acculturation des immigrants et les interactions de ces derniers avec les autochtones. [...]
[...] Ce concept s'est développé en parallèle de la vague migratoire apparue début XXe siècle aux États-Unis. L'homme marginalisé est typiquement, selon Park, le migrant de deuxième génération, l'étranger qui possède une double appartenance et qui va subir « les effets de la désorganisation du groupe familial, la délinquance juvénile, la criminalité ». D'après l'auteur, l'homme marginal appartient à une « race » et une culture différente, et son incapacité à pleinement s'identifier à une culture (celle de naissance ou celle du pays qui l'accueille) fait naître une solitude. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture