Dans son ouvrage « la disqualification sociale » essai sur la nouvelle pauvreté, Serge Paugam tente de comprendre la nouvelle pauvreté en France. Il va donc mettre en avant sa tentative d'interprétation compréhensive à la Weber. Il va alors postuler l'idée que les acteurs sociaux ont une marge d'autonomie qui va leur permettre d'intérioriser et de négocier leur statut social. Son but n'étant pas d'étudier la pauvreté en elle-même, mais les itinéraires, les expériences vécues par ces personnes. Pour cela il va construire un objet sociologique clair afin de rompre avec les préjugés qu'il y a sur la pauvreté. C'est pourquoi son travail va porter sur les rapports entre les exclus et les services sociaux. Il montre que selon leur type de relation, on a 3 types de population, ce qu'il nomme comme étant les fragiles, les assistés et les marginaux.
[...] En effet, cela est dû aux travailleurs sociaux qui la présentent sous cet angle. Mais aussi au fait qu'en adhérant à l'image négative de la cité, les habitants participent aux effets de la disqualification sociale. De même, l'absence d'un sentiment d'appartenance à un groupe solidaire est aussi une des causes de cette image négative. En effet, l'attitude des habitants eux-mêmes qui cherchent à se distinguer les uns des autres, est un frein à l'émergence des liens communautaires et à la revendication collective pour une amélioration des conditions de vie dans la cité Serge Paugam nous montre également qu'au sein de la cité, il y des luttes de prestige et la mise en avant de valeurs qui tentent d'élever le statut social des habitants. [...]
[...] Après cette phase, selon Paugam, il y a une rupture chez l'individu qui le conduit à une forte marginalisation et donc à une multiplication des handicaps. Dès lors, l'individu va perdre goût à la vie et rejeter la société. Certains vont même se réfugier dans la drogue et l'alcool. La dernière phase correspond au retournement symbolique du stigmate. L'individu revendique alors sa marginalisation. Paugam va dans cet ouvrage, dans un premier temps, tenter de donner un sens au discours des personnes qu'il a interviewées. Pour cela il va dresser trois types de populations bénéficiaires de l'action sociale. [...]
[...] La disqualification sociale, essai sur la nouvelle pauvreté, Serge Paugam Dans son ouvrage la disqualification sociale essai sur la nouvelle pauvreté, Serge Paugam tente de comprendre la nouvelle pauvreté en France. Il va donc mettre en avant sa tentative d'interprétation compréhensive à la Weber. Il va alors postuler l'idée que les acteurs sociaux ont une marge d'autonomie qui va leur permettre d'intérioriser et de négocier leur statut social. Son but n'étant pas d'étudier la pauvreté en elle-même, mais les itinéraires, les expériences vécues par ces personnes Pour cela il va construire un objet sociologique clair afin de rompre avec les préjugés qu'il y a sur la pauvreté. [...]
[...] Les notions d'exclusion et de nouveaux pauvres s'imposent, désignant les parties nouvelles de la pauvreté touchées par le processus de disqualification sociale. Son enquête a en tout cas l'avantage d'étudier l'exclusion non comme une situation, mais comme un processus, laissant place à l'autonomie des acteurs sociaux, et des exclus eux-mêmes. C'est pourquoi il a relativisé la notion d'exclusion. [...]
[...] Ils ont un sentiment de gêne vis-à-vis des travailleurs sociaux et espèrent retrouver un emploi rapidement. Sa stratégie de relation avec les travailleurs sociaux se base sur des principes de coopération et d'adhésion avec le modèle proposé par l'assistante sociale. Ils en ressortent alors satisfaits. En effet, ils ont acquis désormais une sécurité financière et matérielle sans pour autant connaître l'épreuve de l'humiliation et de la soumission Cependant, cette relation d'assistance peut néanmoins se dégrader. On est alors dans l'expérience de l'assistance revendiquée, dernier stade de la carrière d'assisté. [...]
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