Polytechnicien et énarque, Bernard Zimmern, est aussi un inventeur passionné de mécanique. Il entre à la Régie Renault où il invente un moteur rotatif. Cette invention n'intéresse pas l'entreprise : il démissionne de la Régie en 1956 et vend la licence de son invention au groupe Peugeot puis aux USA et au Japon. Cette invention obtiendra un franc succès. Exaspéré par la bureaucratie française, il développera tous ses efforts aux Etats-Unis qui favorisent la libre entreprise et encouragent les inventeurs. Curieux de comprendre pourquoi l'administration française ne se comporte pas aussi favorablement face la créativité des individus : il crée la Fondation pour la Recherche sur les Administrations Publiques (IFRAP). Cet institut publie des études sur divers organismes publics très redoutées par l'administration. Il est également l'auteur de « A tout fonctionnaire son chômeur » (1998), « les profiteurs de l'Etat » (2001), « Contrôle fiscal : le piège » (2001), « Les fabricants de chômage » (2002).
Les ministres successifs présentent un bilan noir de leur action : arrêt des réformes nécessaires au redressement économique du pays (pour l'essentiel : baisse des dépenses des régimes spéciaux, les retraites, diminution du nombre de fonctionnaires….).
Or même si le taux de syndicalisation en France est inférieur à 10 %, les syndicats possèdent une arme absolue : la grève. Doit-on considérer que les syndicats sont contre le progrès, qu'ils ne défendent que des privilèges ou sont-ils une force de progrès pour l'amélioration des conditions de travail ?
Quelles sont la place et la fonction du syndicalisme français ?
[...] Or même si le taux de syndicalisation en France est inférieur à les syndicats possèdent une arme absolue : la grève. Doit-on considérer que les syndicats sont contre le progrès, qu'ils ne défendent que des privilèges ou sont-ils une force de progrès pour l'amélioration des conditions de travail ? Quelles sont la place et la fonction du syndicalisme français ? 1ère Partie : L'état aux mains des syndicats Depuis les grandes avancées sociales du début du siècle dernier : - Interdiction du travail des enfants - Les 40 heures - L'assurance sociale Qu'ont fait les syndicats depuis ? [...]
[...] Ensuite, les salariés de la SNCF, RATP ou EDF bénéficient de régimes de retraites spéciales, caisses d'assurances maladies spécifiques et comité d'entreprise très avantageux. Tous ces privilèges sont financés pour tout ou partie par le contribuable via les impôts. Commentaires - Les mesures en faveur des chômeurs de Martine Aubry (ministre sous le gouvernement Jospin 1997-2000) ont été reconduites par le Gouvernement Raffarin jusqu'en 2004 : le montant de la prime de noël s'élevait alors à 152.45 pour une personne seule sans enfant. Les syndicats avaient quant à eux réclamé la somme de 500 €euros. [...]
[...] Bibliographies et ressources La dictature des syndicats (oct. 2003) de Bernard Zimmern Le droit du travail en pratique de Daniel Marchand Cours AST117 Relations Professionnelles d'A. [...]
[...] Le manque de transparence sur les finances des syndicats laisse planer le doute. En effet, comment se fait-ils que les syndicats aient moins d'adhérents et plus d'argent ? En revanche, tout ceci est rendu possible par l'application stricte de la loi : c'est au législateur d'exiger la transparence du système. - Par ailleurs, les syndicats présentent tous les ans des comptes à leurs syndiqués (des statuts, des bilans) lors de congrès. 2ème partie : Ces syndicats qui coulent le service public : Sous prétexte de défendre le service public à l'aide d'une forte propagande, les syndicats ne défendent que leurs privilèges. [...]
[...] Commentaires - Les syndicats jouent un rôle privilégié dans la mesure où ils sont l'interlocuteur privilégié par la loi Fillon lors des négociations : C'est très souvent un rapport de force et il apparaît légitime à chacune des parties de trouver un compromis qui tendra à son avantage. En matière de salaire, les mouvements sociaux (même lorsqu'ils apparaissent catégoriels) tendent à bénéficier à tous : c'est le cas du SMIC qui bénéficie à l'ensemble des salariés du pays. De plus, les revendications ou les grèves locales peuvent réveiller la conscience collective et mettre en évidence des problèmes graves : c'était le cas de l'amiante. - Est-il normal qu'une partie du budget de l'état serve à financer les syndicats ? Peu de publicité est faite autour de cela. [...]
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