La description ethnographique suppose l'acceptation de la réalité telle qu'elle apparaît. Pour notre auteur, elle procède d'une certaine naïveté, assimilable à la suspension du jugement préconisé par la pensée de Husserl.
Il faut savoir faire comme si on ne savait rien, et ne pas vouloir démasquer ce qui se cacherait. Elle est description de ce qui est visible. Le champ des sciences sociales est ainsi traversé par deux formes de pensée, la première respectant avant tout ce qu'on voit, la seconde intégrant la dimension du temps, de l'écoute.
[...] Il y a dans le texte descriptif un principe de succession qui se décline dans une continuité lisse contrairement à celle du récit qui est mise en relief par la ‘mise en intrigue'.[4] La description ethnographique est description d'un processus plus que d'un état. nous dit notre auteur, ce qui marque une fois de plus la temporalité de cette dernière. Bibliographie MAUSS Manuel d'ethnographie, Paris, Petite bibliothèque Payot LAPANTINE La description ethnographique, Paris, Nathan p 84 ibid p 85, par ailleurs le texte renvoie aux travaux de Wittgenstein et notamment au concept de ‘présentation synoptique' pour qualifier la description. [...]
[...] La description ethnologique, François Laplantine (chap.6 "Description ethnologique et espace") L'innocence de la connaissance visuelle de l'espace et la suspicion du savoir auditif La description ethnographique suppose l'acceptation de la réalité telle qu'elle apparaît. Pour notre auteur, elle procède d'une certaine naïveté, assimilable à la suspension du jugement préconisé par la pensée de Husserl. Il faut savoir faire comme si on ne savait rien, et ne pas vouloir démasquer ce qui se cacherait. Elle est description de ce qui est visible. [...]
[...] Il permet également de s'interroger sur la distance ou la proximité corporelle des individus, sur les rapports de l'homme et de l'habitat, sur les notions d'espace public et d'espace privé. C'est finalement l'anthropologie elle-même qui suppose un rapport particulier à l'espace. Dans le cadre de la constitution d'une ‘science naturelle de la société', autrement dit d'une anthropologie, l'histoire n'a pas sa place. Le regard de l'anthropologue doit s'enraciner dans le présent et dans l'espace. Il a ainsi tout à gagner à étudier les relations que l'homme entretient avec son environnement . [...]
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