Démocratisation ou accroissement des inégalités scolaire, Pierre Merle, problématiques, critique
Nous nous intéressons à l'enquête qu'a menée Pierre Merle sur la démocratisation scolaire en s'appuyant sur d'autres auteurs. Pierre Merle est un sociologue et professeur d'université français. Son cursus scolaire est le suivant: il a eu tout d'abord un baccalauréat scientifique, puis il a étudié les sciences économiques à l'université de Rennes, ensuite a été diplômé de l'École nationale de la santé publique, puis a obtenu une agrégation de sciences économiques et sociales. Enfin il a eu son doctorat de sociologie. Il s'est spécialisé dans les questions scolaires: il a étudié en plus de la thèse qu'il nous développe les thèmes de l'évaluation scolaire, de l'humiliation scolaire mais aussi les droits des élèves. Plusieurs autres auteurs ont étudiés le thème de la démocratisation de l'enseignement comme Pierre Bourdieu et Raymond Boudon.
Son ouvrage sur la démocratisation scolaire est sorti en 2002 dans l'édition La découverte. Plusieurs problématiques y sont dégagées par le biais de plusieurs auteurs aux idées divergentes auxquels nous nous intéresserons.
[...] Enfin, nous terminerons cette fiche de lecture par un point de vue critique. Pour commencer, Pierre Merle nous fait part de la définition de la démocratisation. Il s'appuie sur l'auteur Prost qui définie en 1986 deux aspect de cette démocratisation. La première qui est qualitative et la seconde qui est quantitative. Cette première implique en outre un affaiblissement du lien entre l'origine sociale et le destin scolaire. En effet, c'est une politique de l'école qui visait à une réussite scolaire par le mérite. [...]
[...] Bourdieu et Boudon s'intéresse aussi aux inégalités scolaires et montre qu'il existe une inégalité des chances selon l'origine social. Néanmoins ils ont deux avis divergents. En effet Boudieu pense que tant que l'école traitera de la même manière des enfants aux atouts différents, elle ne fera que reproduire les inégalités sociales. Quant à Boudon, il dit que l'école est neutre dans les inégalités mais que ce sont les stratégies individuelles qui sont fonction de l'origine social. Il existe nombreuses réponses et nombreux avissur la démocratisation de l'enseignement ou non. [...]
[...] En effet, parler de démocratisation est un peu trop fort puisque les inégalités sont toujours là: en terme de différence de diplômes entre grandes écoles ou BTS/DUT ou un BAC S à différence d'un BAC technologique)qui mettent en avant la différence de longueur d'études mais encore on remarque toujours que les classes les plus populaires sont celles qui sont en CAP/BEP par exemple. Les inégalités scolaires n'ont pas disparues, elles se sont déplacées. L'accès à un niveau d'étude plus haut est beaucoup plus courant même pour les classes populaires mais elles ont toujours un accès plus faibles dans les études supérieures. [...]
[...] Il préfère le terme de moyennisation ou de facilité d'accès à un niveau. En effet, l'accès auxbaccalauréats c'est moyenné. Mais on remarque toujours des différencesentre niveaux puisque l'accès aux bac S par exemple aurait pour origine sociale des personnes plus élitaires ou encore les baccalauréats technologiques, eux connaitraient des origines plus populaires. Pierre Merle nous montre son désaccord sur la réductiondes inégalités en montrant deux limites: il y a bel et bien des différences sociales entre tout les baccalauréats existants (bac général différent de bacs généraux et bacs technologiques) et de plus pour Merle les auteurs se limiteraient à l'étude des BAC+3 alors que sachant le recul des inégalités: il faudrait s'intéresser pour plus de réalité à l'étude des BAC+4 et BAC+5 qui mobilise selon lui plus de classes aisées. [...]
[...] Mais ce moyen connait plusieurs critiques: il ne prends pas en compte les nouveaux types de scolarité la validation d'acquis par expériences), sa pertinence est faussée car cet outil suppose que tout le monde commence les études aux même âges, il ne prends pas en considération non plus les différentes valeurs scolaires des études ( un cap ne connait pas la même valeur qu'un bac général), et dernièrement elle ne comptabilise pas les redoublements. Des moyens ont été mis en œuvre pour permettre une meilleure scolarité des plus défavorisées: on parle ''discrimination positive'' (p.649). Néanmoins sa redistribution est négative. [...]
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